Jésus avait-il des défauts ?

" Jésus avait-il des défauts ? Pardonnez-moi si cela ressemble à une hérésie, mais je me défends en affirmant que ce sont pour ces " défauts " que nous l’aimons tant. "

C’est en ces termes que commence un article prétentieux et blasphémateur du Cardinal François-xavier Nguyen Van Thuan. Dire de Jésus qu’il avait des défauts ne ressemble pas à une hérésie, c’est une hérésie. Quel que soit le semblant de bon motif que cache la justification faite par l’auteur de cette hérésie, une chose est vraie, il accuse Dieu de tricherie, de dol. Ce serait la plus grande duperie de tous les siècles si le rédempteur des hommes avait ne fut ce qu’un seul défaut.

" Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. " (Psaume 49 : 7, Louis Segond)

C’est justement parce qu’aucun homme n’était sans défaut, que personne ne pouvait payer à Dieu le prix de sa rançon ou celui de la rançon de son frère que Jésus-Christ est venu entant que rédempteur parfait pour les hommes. L'homme a été crée parfait. Seulement, ayant été doté d'une autonomie de volonté, Adam avait choisi le mal, ce qui causa sa chute et le rendit donc imparfait, avec des défauts. Le deuxième Adam, Jésus-Christ, lui n'avait pas choisi le mal et était jusqu'à la fin de son séjour terrestre attaché au bien. Il garda donc sa perfection.

" Il nous convenait , en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tâche, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l’a fait une fois pour toute en s’offrant lui-même. En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l’éternité. " (Hébreux 7 : 26 – 28)

Etre parfait veut dire entre autre être sans défaut. Pas même un défaut de complaisance.

L’agneau à présenter au sacrifice devait être sans défaut ( Exode 12 : 5). Les choses ancienne étant une ombre de celle que Christ devait s’accomplir (Hébreux 10 : 1) , il devait être lui-même sans défaut entant qu’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde.

Alors monsieur le Cardinal arrêtez cette hérésie cardinal de dire de Jésus qu’il avait des défauts, car vous visions des mathématiques, de la politique, des finances qui ne peuvent jamais servir de baromètre pour le créateur du monde, ne sont qu’une preuve de votre faiblesse, de vos défauts qui sont malheureusement aussi les nôtres mais pas ceux de Jésus.

" Mais maintenant il a obtenu un ministère d’autant supérieur qu’il est le médiateur d’une alliance plus excellente, qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’aurait pas été question de la remplacer par une seconde. " (Hébreux 8 : 6 – 7)