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La foi salvatrice et la sécurité du croyant

Ceci est le troisième article de notre série consacrée à la réfutation de la vision calvinistes sur la “sécurité éternelle”.

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Dans le premier article nous avons pris le temps de nous pencher sur les notions essentielles de l’élection et la prédestination. Nous y avons vu que l’élection ne se trouve qu’en Christ et pas en dehors de lui, car c’est en ayant foi en lui que nous entrons union avec lui et devenons participants à son élection et sa prédestination.

Dans le deuxième article, nous nous sommes penchés sur la compréhension des notions de liberté de choix, de mort spirituelle et de la grâce de Dieu  qui nous le pensons, peuvent permettre une meilleure compréhension de l’enseignement biblique sur la sécurité du croyant et faire ressortir les faiblesses de la doctrine calviniste sur la question quand elle est exposée.

Nous allons donc voir ce que l’on doit comprendre quand on parle de la foi salvatrice. Qu’est-ce que la foi ? Quel rôle joue-t-elle dans le processus du salut ? En quoi est-elle un don de Dieu ?  La foi est-elle irrésistible ? Peut-on perdre la foi ?

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Liberté de choix, mort spirituelle et grâce dans le processus du salut

Ceci est le deuxième article de notre série consacrée à la réfutation de la vision calvinistes sur la “sécurité éternelle”.  la-liberte-de-choix-mort-spirituelle-graceDans le premier article nous avons pris le temps de nous pencher sur les notions essentielles de l’élection et la prédestination. Nous y avons vu que l’élection ne se trouve qu’en Christ et pas en dehors de lui, car c’est en ayant foi en lui que nous entrons en union avec lui et devenons participants à son élection et sa prédestination.

Nous allons ici nous pencher sur la compréhension d’autres notions, qui nous le pensons, peuvent permettre une meilleure compréhension de l’enseignement biblique sur la sécurité du croyant et faire ressortir les faiblesses de la doctrine calviniste sur la question quand elle est exposée. Nous allons donc voir ce que l’on doit comprendre quand on parle de liberté de choix, de mort spirituelle et de la grâce de Dieu.

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L’élection pour le salut et la prédestination selon la Bible

Après avoir débattu pendant plusieurs semaines avec des défenseurs de la théorie calviniste de la “Sécurité éternelle”, doctrine selon laquelle il ne peut jamais arriver à quelqu’un qui était sauvé, avec une foi authentique, de perdre la foi, le salut avec les promesses éternelles qui lui sont attachées et ainsi finir en enfer, je me suis proposé de faire une série d’articles afin d’apporter des éclaircissement sur la position que des personnes comme moi soutenons, une position contraire à celle des calvinistes.

Election salut predestination bible

Cette série permettra non seulement d’apporter des éclaircissements sur les fausses croyances ou faux enseignements qu’on nous attribue, mais elle mettra aussi en lumière les enseignements bibliques véritables sur la question du salut, en partant notamment des notions sur l’élection pour le salut et celles sur la prédestination. Nous prendrons aussi le temps d’examiner, à la lumière de la bible, les faiblesses contenues dans l’interprétation des versets avancés pour soutenir la fausse thèse selon laquelle le croyant véritable ne peut jamais perdre le salut, en commençant par éclairer ceux qui nous liront sur les origines et le géniteur de ladite doctrine.

Nous allons donc ici commencer par voir ce que la Bible enseigne sur l’élection pour le salut ainsi que sur la prédestination, car nous pensons que c’est une mauvaise compréhension de ces notions qui est la source de toutes les élucubrations calvinistes sur la sécurité éternelle.

Etant donné que l’enseignement biblique sur l’élection pour le salut est le même de l’Ancien Testament au Nouveau Testament, nous allons commencer par voir comment cela était fait dans l’Ancienne Alliance car ce qui se fait dans la Nouvelle Alliance n’en est que la suite logique.

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Les sacrifices pendant la première alliance

Ceci est le deuxième article de notre série sur les sacrifices. Après avoir vu que les sacrifices avaient existés avant l’instauration de la première alliance entre Dieu et Israël sous Moïse, et même que les lois sur les sacrifices ont été établies avant la création du monde, nous allons ici voir quel était le rôle des sacrifices pendant la première alliance et quel était leur conséquence sur ceux qui les offraient. Nous n'allons pas nous attarder à les citer et les expliquer. Ceci fera l'objet d'un autre article.
“18 Ils écouteront ta voix; et tu iras, toi et les anciens d'Israël, auprès du roi d'Égypte, et vous lui direz: L'Éternel, le Dieu des Hébreux, nous est apparu. Permets-nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l'Éternel, notre Dieu.” (Exode 3 : 18)

Pour comprendre le vrai rôle des sacrifices qui étaient effectués dans le tabernacle/temple, il faut comprendre le rôle même que devait jouer le tabernacle/temple dans la vie du peuple d’Israël. 
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La première résurrection

Qu'est-ce que la première résurrection? A-t-elle lieu en une ou plusieurs étapes ? ceux qui auront cru après l'enlèvement auront-ils part à celle-ci ? Voilà des questions qui méritent d'être posé quand on fait non seulement une étude sur la résurrection des saints, mais aussi si l'on veut comprendre l'enchainement des événements eschatologiques jusqu'à l'établissement du millénium. J'aimerais donc ici vous faire part de ma connaissance du sujet, selon les études et recherches effectuées sur la question.

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 1. La première résurrection : Un événement à plusieurs étapes (phases)

La bible nous parle de deux résurrection, celle des justes et celle des injustes, la dernière survenant au moins mille ans après la fin de la première. La promesse de la résurrection des justes comme des injustes remonte à l'Ancien Testament et nous est confirmé dans le nouveau.

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Les quatre étapes du parcours du chrétien après la mort

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Voici une petite étude sur le sort du croyant après la mort, jusqu’à l’instauration de la Nouvelle Jérusalem.

1. Le Paradis, au troisième ciel

A sa mort, l’âme du croyant est portée par les anges dans le Paradis, qui selon la Bible se trouve au troisième ciel (2 Corinthiens 12 : 2 – 4).

“22 Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d'Abraham. Le riche mourut aussi, et il fut enseveli.” (Luc 16 : 19)

« Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. Mais s'il est utile pour mon œuvre que je vive dans la chair, je ne saurais dire ce que je dois préférer. 23 Je suis pressé des deux côtés: j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur; 24 mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair.» (Philippiens 1 : 21 – 24)

« nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. » (2 Corinthiens 5 : 8)

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Les 144.000 d’Apocalypse

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Qui sont les 144.000 dont on parle dans le livre d’Apocalypse ? Doit-on prendre ce nombre de façon littérale ou symbolique ? De quel Israël proviennent-ils, celui ethnique ou celui spirituel ? Pourquoi reçoivent-ils un sceau particulier et quel est ce sceau ? Pourquoi ont-ils le privilège d’accompagner l’Agneau partout où il va ? Quel rôle vont-ils jouer à la fin des temps  ? Voici les questions auxquelles nous essayerons d’apporter des éléments de réponse dans les lignes qui suivent.

“1 Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. 2 Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: 3 Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. 4 Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël: 5 de la tribu de Juda, douze mille marqués du sceau; de la tribu de Ruben, douze mille; de la tribu de Gad, douze mille; 6 de la tribu d'Aser, douze mille; de la tribu de Nephthali, douze mille; de la tribu de Manassé, douze mille; 7 de la tribu de Siméon, douze mille; de la tribu de Lévi, douze mille; de la tribu d'Issacar, douze mille; 8 de la tribu de Zabulon, douze mille; de la tribu de Joseph, douze mille; de la tribu de Benjamin, douze mille marqués du sceau.” (Apocalypse 7 : 1 – 8)

L’étude qui va suivre est un peu longue, car j’ai aussi pris du temps à examiner les différentes réponses données aux questions abordées. C‘est pourquoi j’ai trouvé bon de joindre une version pdf (21 pages) que vous pouvez télécharger grâce aux liens suivants :

Les 144.000 – cent quarante-quatre mille - d’Apocalypse 7 : 1 – 8 et Apocalypse 14 : 1 – 5 (Faites un click drooit sur le bouton “Téléchargement” et choisissez “Enregistrez sous” ou encore “Enregistrez la cible du lien sous”).

Personnellement, je trouve que j’ai beaucoup appris en étudiant le sujet. J’espère que ceux qui liront les lignes qui vont suivre pourront aussi apprendre quelque chose et avoir des idées un peu plus claire sur ces cent quarante-quatre mille.

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L’enlèvement dans le livre d’Apocalypse

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Le livre d’Apocalypse est celui qui, mieux que tout autre, contient le récit chronologique des événements des temps de la fin, bien que parsemé d’intermèdes. S’il est un événement que les chrétiens du monde entier attendent avec engouement, c’est bien l’enlèvement. Mais, où dans le livre d’Apocalypse trouve-t-on la mention de ce grand événement ? Quelles sont les faiblesses des autres thèses avancées pour situer l’enlèvement dans certains passages de l’apocalypse ? La période de l’enlèvement dans l’apocalypse concorde-t-elle avec le moment annoncée par Jésus ou ses autres disciples ? Voici un peu les questions qui trouveront réponses dans les lignes qui suivent.

Commençons d’abord par voir ces événements du livre d’Apocalypse qui ne font pas référence à l’enlèvement.

1. LA OU ON NE TROUVE PAS L’ENLEVEMENT DANS LE LIVRE D’APOCALYPSE

a) La montée de Jean au ciel et l’enlèvement

“1 Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j'avais entendue, comme le son d'une trompette, et qui me parlait, dit: Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. 2 Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu'un était assis.” (Apocalypse 4 : 1 – 2)

La majorité des prétribulationistes affirment que la montée de Jean au ciel dans Apocalypse 4 : 1 est une image de l’enlèvement de l’Eglise du Christ. Les tenants de cette théorie affirment notamment qu’étant donné que le mot « Eglise » n’apparaît plus après Apocalypse 4 : 1 et que dans ce passage l’apôtre Jean est invité à monter au ciel, alors, il est l’image de l’Eglise qui sera enlevé bien avant la venue de l’Antéchrist et de la grande tribulation.

Voici les raisons qui font que cette vision des choses ne tient pas la route :

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Pourquoi adorer Jésus-Christ ?

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Il existe, même parmi ceux qui croient en la divinité de Jésus, des réticences sur le fait que la prière ou l'adoration puissent lui être adressées. Se basant sur les paroles du Christ qui demande de prier en son nom, ils affirment que l'on ne doit que prier et adorer le Père céleste au nom de Jésus-Christ, sans adresser une quelconque prière à ce dernier.

Je ne suis pas de cet avis. C'est pourquoi j'aimerais souligner ici trois raisons bibliques qui soutiennent la prière et l'adoration adressées à Jésus-Christ.

1. Nous devons honorer le Fils comme on honore le Père

"19 Jésus reprit donc la parole, et leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu'il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. 20 Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu'il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement. 21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut. 22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, 23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé." (Jean 5 : 19 – 23)

Nous honorons le Père en l'aimant de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre pensée et de toute notre force. Ceci nous le concrétisons en obéissant à ses commandements. Nous honorons aussi le Père en lui rendant un culte, en le louant, en l'adorant et en célébrant ses hauts faits ainsi que sa Divinité.

Comme, il nous est demandé d'honorer le Fils comme nous honorons le Père, il est clair que même au Fils nous devons louange et adoration.

2. Le Père considère le Fils comme le Dieu d'Israël

Dans l'Ancien Testament, il existe des passages où il est écrit noir sur blanc que YHWH affirme être envoyé par YHWH, que YHWH déclare qu'il sauvera par YHWH, etc.

11 Je vous ai bouleversés, Comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit; Et vous avez été comme un tison arraché de l'incendie. Malgré cela, vous n'êtes pas revenus à moi, dit l'Éternel...” (Amos 4 : 11)

24 Alors l`Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l`Éternel, du haut des cieux.” (Genèse 19 : 24, Ostevald)

24 Alors Jéhovah fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu venant de Jéhovah, des cieux.” (Genèse 19 : 24, Traduction du Monde Nouveau)

24. Alors le Seigneur fit descendre du Seigneur qui est au Ciel une pluie de soufre et de feu sur Sodome et sur Gomorrhe,” (Genèse 19 : 24, Fillion)

8 Car ainsi parle l'Éternel des armées: (…) 10 Pousse des cris d'allégresse et réjouis-toi, Fille de Sion ! Car voici, je viens, et j'habiterai au milieu de toi, Dit l'Éternel. 11 Beaucoup de nations s'attacheront à l'Éternel en ce jour -là, Et deviendront mon peuple; J'habiterai au milieu de toi, Et tu sauras que l'Éternel des armées m'a envoyé vers toi.” (Zacharie 2 : 8, 10 – 11)

En utilisant une règle de logique simple qui veut qu'un mot (nom) ne peut pas avoir la même extension dans une même phrase, on devrait comprendre que le YHWH qui envoie YHWH n'est autre que le Père et que le YHWH qui est envoyé par YHWH n'est autre le fils. Ainsi, on aboutit à la conclusion selon laquelle le Fils aussi est appelé YHWH par YHWH lui même, dans plusieurs passages de la Bible.

Cette explication est totalement corroborée dans les Ecritures. Il suffit de faire d'étudier le Psaumes 45 : 6 – 7 et Hébreux 1 : 8 – 9 pour s'en rendre compte.

“6 Ton trône, ô Dieu, est à toujours; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité. 7 Tu aimes la justice, et tu hais la méchanceté: C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie, par privilège sur tes collègues.” (Psaumes 45 : 6 – 7)

L’auteur de l’épitre aux Hébreux nous informe qu’au verset 6 du Psaume ci-dessus, c’est le Père qui s’adresse au Fils et que la référence au Dieu qui oint Dieu doit être comprise comme l’action du Père déversant son onction sur le Fils (verset 7).

"8 Mais il a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel; Le sceptre de ton règne est un sceptre d'équité; 9 Tu as aimé la justice, et tu as haï l'iniquité;
C'est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t'a oint D'une huile de joie au-dessus de tes égaux." (Hébreux 1 : 8 - 9)

"6 Elle conçut de nouveau, et enfanta une fille. Et l'Éternel dit à Osée: Donne-lui le nom de Lo-Ruchama; car je n'aurai plus pitié de la maison d'Israël, je ne lui pardonnerai plus. 7 Mais j'aurai pitié de la maison de Juda; je les sauverai par l'Éternel, leur Dieu, et je ne les sauverai ni par l'arc, ni par l'épée, ni par les combats, ni par les chevaux, ni par les cavaliers" (Osée 1 : 6 - 7)

Dans le passage ci-haut, YHWH affirme au prophète Osée qu'il sauvera la maison de Juda par YHWH  leur Dieu. Si on comprend ce passage comme une déclaration du Père qui affirme qu'il sauvera la maison de Juda par le Fils, on comprend que le Père considère le Fils comme le Dieu de la nation d'Israël. C'est ce Fils qui a été suscité dans la maison de David afin de sauver le peuple d'Israël.

Ainsi, sachant que le Fils est le Dieu de la nation d'Israël, nous pouvons le louer, l'adorer et lui rendre un culte sans que cela n'entre en contradiction avec Deutéronome 6 : 4.

En effet, dans la célèbre déclaration Deutéronome 6 : 4, couramment appelée “Schema”, il est affirmé : “4 Écoute, Israël: L'Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel.”

Le terme “un seul” dans le verset ci-haut est la traduction du mot hébreu “echad”, qui veut dire “un”. Il faut toutefois souligner que le “un” exprimé par le mot echad n’est pas un “un” singulier mais plutôt une unité composite.

Ceci se comprend mieux dans les autres utilisations d’echad dans la Bible.

24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule (echad) chair.” (Genèse 2 : 24)

6 Et l'Éternel dit: Voici, ils forment un seul (echad) peuple et ont tous une même langue, ...” (Genèse 11 : 6)

On comprend dès lors que le Fils est echad avec le Père et qu'il est avec lui le Dieu d'Israël, celui à qui nous devons louange et adoration.

3. La cour céleste adore le Fils

La troisième raison pour laquelle adorer le Fils, Jésus-Christ, ne constitue en aucun cas un est péché est que la cour céleste le fait.

Déjà en introduisant le Fils dans le monde, le Père avait ordonné aux anges de l'adorer.

"6 Et lorsqu'il introduit de nouveau dans le monde le premier-né, il dit: Que tous les anges de Dieu l'adorent!" (Hébreux 1 : 6)

Lorsque l'Apôtre Jean fut emporté dans le ciel, il avait vu dans la cour céleste une scène qui a lieu continuellement, l'adoration du Père.

"8 Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, qui était, qui est, et qui vient! 9 Quand les êtres vivants rendent gloire et honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, 10 les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône, et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant: 11 Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées." (Apocalypse 4 : 8 – 11)

L'Apôtre Jean n'a pas seulement vu ceux qui constituent la cour céleste adorer le Père. Il les a vus adorer aussi le Fils, l'agneau de Dieu.

"8 Quand il eut pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. 9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant: Tu es digne de prendre le livre, et d'en ouvrir les sceaux; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation; 10 tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. 11 Je regardai, et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône et des êtres vivants et des vieillards, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. 12 Ils disaient d'une voix forte: L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange. 13 Et toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur la mer, et tout ce qui s'y trouve, je les entendis qui disaient: A celui qui est assis sur le trône, et à l'agneau, soient la louange, l'honneur, la gloire, et la force, aux siècles des siècles! 14 Et les quatre êtres vivants disaient: Amen! Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent." (Apocalypse 5 : 8 – 14)

Nous voyons non seulement que quatre être vivants et les vingt-quatre vieillards se prosternent devant l'Agneau, mais aussi qu'ils présentent à celui-ci les prières de Saints et qu'ils adorent le Fils de Dieu en compagnie des myriades de myriades et des milliers de milliers d'anges.

Il est aussi ajouté que toute les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, sous la terre, sur et dans la mer affirment que la louange, l'honneur, la gloire, et la force reviennent aux siècles des siècles au Père et à l'agneau.

A cause de toutes les trois raisons évoquées ci-haut, je puis affirmer avec certitude, sans peur d'être contredis, que le fait d'adorer le Fils et lui adresser nos prières ne constitue en aucun cas un péché.

@+

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Controverses sur l'utilisation du nom de Dieu


"7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain." (Exode 20 : 7)

En se basant sur le commandement ci-haut cité, le judaïsme orthodoxe enseigne que le nom de Dieu est si précieux, si Saint, qu'il ne faut pas le prononcer. Même en utilisant de mot tel que Dieu, Lord, les juifs orthodoxes mettent soit un point ou un tiret dans ces mots (D.ieu, L-ord)  pour marquer leur respect de celui que ces mots désignent. Le Rabbinat d'Israël aurait même signe une attente avec l'Eglise Catholique pour que celle-ci n'utilise plus le Tétragramme dans ses publications et traductions de la Bible.

La majorité des autres chrétiens et des juifs messianiques pensent que l'on peut utiliser le nom de Dieu. Certains vont même loin en affirmant que si on prononce pas le nom de Dieu on ne peut pas être sauvé. Mais, le problème que pose une telle affirmation, c'est que personne ne peut affirmer avec certitude qu'il connait la vraie prononciation du nom Divin. Parmi les formes que l'on retrouve actuellement, il y a en qui sont proches de ce qu'était la prononciation de ce nom et d'autres qui sont vraiment éloignés de la vraie prononciation.

Parmi les mauvaises prononciations du Tétragramme on peut prendre l'exemple de "Jéhovah". Bien que des groupes comme les Témoins de Jéhovah reconnaissent que cette forme n'est pas la plus exacte, on ne comprend pas pourquoi ils s'évertuent à vouloir faire accepter à tout le monde le nom de "Jéhovah".

Est obligatoire de connaître la vraie prononciation de Dieu pour être sauvé ? Doit-on prononcer le nom de Dieu ? Comment le faire sans violer le troisième commandement ? Quelle est la prononciation du nom de Dieu la plus proche de celle qui exacte mais aujourd'hui oubliée ? Telles sont les questions que nous allons survoler dans les lignes qui suivent.

1) La connaissance de la vraie prononciation du Nom de Dieu est-elle obligatoire pour être sauvé ?

La réponse à cette question est un GRAND "NON". Ceci peut être prouvé de la manière la plus simple possible, avec la Bible.

En effet, il y est affirmé qu'Abraham fut justifié (sauvé) à cause de sa foi en Dieu.

"6 Abram eut confiance en l'Éternel, qui le lui imputa à justice. " (Genèse 15 : 6)

Ce Dieu qui avait sauvé Abraham à cause de sa foi affirmera à Moïse que ni Abraham, ni Isaac ou Jacob ne connaissaient son vrai nom.

"2 Dieu parla encore à Moïse, et lui dit: Je suis l'Éternel. 3 Je suis apparu à Abraham, à Isaac et à Jacob, comme le Dieu tout-puissant; mais je n'ai pas été connu d'eux sous mon nom, l'Éternel." (Exode 6 : 2 - 3)

Donc, que ceux qui affirment qu'il est sine qua non de connaître le vrai nom de Dieu pour être sauvé nous disent si les patriarches Abraham, Isaac et Jacob ont été sauvé ou pas, malgré leur ignorance de ce nom.

2) Doit-on prononcer le nom de Dieu ?

La réponse à cette question est "Oui". On doit connaître le nom de Dieu et le faire connaître au monde. Dieu est en colère contre tous ceux qui font oublier son nom.

« 6 C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C'est pourquoi il saura, en ce jour, Que c'est moi qui parle: me voici! » (Esaïe 52 : 6)

"27 Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple Par les songes que chacun d'eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal." (Jérémie 23 : 27)

Dieu avait demandé aux sacrificateurs de faire reposer son nom sur le peuple d'Israël en le bénissant par ce nom. Ceci fait qu'en ne connaissant pas comment se prononce ce nom, les sacrificateurs ne pouvaient pas accomplir ce devoir.

"22 L'Éternel parla à Moïse, et dit: 23 Parle à Aaron et à ses fils, et dis: Vous bénirez ainsi les enfants d'Israël, vous leur direz: 24 Que l'Éternel te bénisse, et qu'il te garde! 25 Que l'Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu'il t'accorde sa grâce! 26 Que l'Éternel tourne sa face vers toi, et qu'il te donne la paix! 27 C'est ainsi qu'ils mettront mon nom sur les enfants d'Israël, et je les bénirai." (Nombres 6 : 22 - 27)

Et l'on sait qu'avant l'exil à Babylone, il était courant pour les enfants d'Israël de se saluer en prononçant le nom de Dieu.

"4 Et voici, Boaz vint de Bethléhem, et il dit aux moissonneurs: Que l'Éternel soit avec vous! Ils lui répondirent: Que l'Éternel te bénisse!" (Ruth 2 : 4)

3) Comment prononcer le nom de Dieu sans violer le troisième commandement ?

Maintenant que nous savons que l'on peut prononcer le nom de Dieu, il nous faut examiner ce que veut réellement dire le troisième commandement.

"7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain." (Exode 20 : 7)

Le mot traduit par "vain" est l'hébreu shav'. Selon le dictionnaire Strong ::

Shav' ou Shav, vient du même mot que  show' ou (fem.) show'ah ou sho'ah  dans le sens de désolation; n m

  1) vide, vanité, mensonge, fausseté
     1a) vide: néant, vanité
     1b) vide: d'un discours, mensonge
     1c) indignité (de conduite)

De cette définition, on peut déduire qu'il ne faut pas :

- Utiliser le nom de Dieu de manière indigine, par exemple en jurant faussement en utilisant ce nom.

"12 Vous ne jurerez point faussement par mon nom, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis l'Éternel." (Lévitique 19 : 12)

- Faire oublier le nom de Dieu, car celui-ci doit être publié sur toute la terre.

Ceci peut être compris quand on se refère au mot Show'a ou sho'ah duquel dérive le mot Shav. Ce mot Sho'ah, aujourd'hui utiliser pour parler de l'extermination du peuple juif sous Hitler, veut dire :

  1) ravage
  2) dévastation, ruine, perte
     2a) dévastation, ruine
     2b) abandonnée, dévastée (d'une terre)

Il ne nous faut donc pas abandonner le nom de Dieu, l'amener à la ruine, à l'oubli, mais le publier sur toute la terre.

"27 Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple Par les songes que chacun d'eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal." (Jérémie 23 : 27)

"16 Mais, je t'ai laissé subsister, afin que tu voies ma puissance, et que l'on publie mon nom par toute la terre." (Exode 19 : 16)

4) Quelle est la prononciation du nom de Dieu la plus proche de l'original ?

Le nom de Dieu est composé de trois lettres dont une se répète

Yod     י          prononcé comme ‘y’, ‘i’ ou ‘ee’
Hay     ה        prononcé comme un ‘h’
Vav     ו          prononcé comme un ‘v’, un ‘w’ ou un ‘u’,  selon les contextes.     
Hay     ה        prononcé comme un ‘eh’.

Il est important de savoir que l'une de choses ayant contribué à l'oubli de la vraie prononciation du nom de Dieu, mis à part l'interdiction de le prononcer faites par les pharisiens après l'exil de Babylone, c'est que le texte de l'Ancien Testament n'étaient pas écrit avec les voyelles.

Ainsi, lorsque les massorètes mirent les voyelles dans l'Ancien Testament, ils furet butés à un sérieux problème. Le nom de Dieu avait été gardé secret pendant des siècles. Dans le but de créer des voyelles écrites pour le nom de Dieu et continuer le garder secret, ils ne mirent pas les vraies voyelles du Tétragramme mais empruntèrent ceux du mot Adonaï. Plus tard, ils prendront les voyelles du "Eloha" (Dieu), ce qui a produit "Yehovah", que les anglais avaient traduit par Iehovah (parce que l'hébreu Yud correspondait à la voyelle grecque "Iota") et ensuite par Jehovah quand le "J" fut introduit dans leur langue. Jéhovah ne peut donc pas être la vraie prononciation du nom de Dieu, puisqu'il n'existe pas de "J" en hébreu.

La plupart des érudits de la Bible croient que la prononciation originale du nom de Dieu était YaHWeh ou YaHuWeh

D'ailleurs, en ajoutant des voyelles aux noms qui commencent par les trois premières lettres du nom sacré (YHV), les massorètes ont utilisés les mêmes "fausses voyelles" de "YeHoVaH "produisant de ce fait des noms comme "Yehoshua"(ou "Y'hoshua") et Yehoshafat (ou "Y'hoshafat).  Mais, quand il s'agissait des noms qui se terminent avec les trois premières lettres du nom sacré, les massorètes leurs donnaient les vraies voyelles de ce nom, produisant ainsi des noms tels qu'Eliyahu (Elie, Eli-YAHU), Yeshayahu (Esaïe, Yesha-YAHU), Yiramiyahu (Jérémie, Yirami-YAHU), etc. En plus de cela, le mot hébreu Halleluyah (Louez Yah) a la première portion du nom divin, avec la voyelle « a ».



« 9 Alors je donnerai aux peuples des lèvres pures, Afin qu'ils invoquent tous le nom de l'Éternel, Pour le servir d'un commun accord. » (Sophonie 3 : 9)

Références bibliographique 


James Trimm, Nazarenes Theology, Institute for Nazarene Jewish studies, Hurst TX, USA

Norman B. Willis, The Sacred names: What They Are, How They Are Pronounced, Why They Are Important, Nazarene Israël, Anderson CA, USA


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