L’espĂ©rance cĂ©leste : une nouveautĂ© du christianisme ?

Est-ce seulement avec la venue de JĂ©sus et la prĂ©dication des apĂŽtres que les croyants ont commencĂ© Ă  avoir l’espĂ©rance d’aller au ciel, de vivre dans une citĂ© cĂ©leste ? Est-ce qu’Abraham et les autres croyants de l’Ancien Testament n’avaient aucune idĂ©e du ciel et de la JĂ©rusalem cĂ©leste ?


« Bien-aimĂ©s, comme je dĂ©sirais vivement vous Ă©crire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligĂ© de le faire afin de vous exhorter Ă  combattre pour la foi qui a Ă©tĂ© transmise aux saints une fois pour toutes. » (Jude 3)


La bible nous informe que la foi a Ă©tĂ© transmise aux saints une fois pour toute (Jude 3), sous entendant par lĂ  que la mĂȘme bonne nouvelle que nous avons aujourd’hui avec l’espĂ©rance cĂ©leste qui lui est attachĂ©e Ă©tait connue d’Abraham et des autres saints, notamment des fils d’IsraĂ«l qui quittĂšrent l’Egypte sous la conduite de MoĂŻse.

« Car cette bonne nouvelle nous a Ă©tĂ© annoncĂ©e aussi bien qu'Ă  eux; mais la parole qui leur fut annoncĂ©e ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. 3 Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit: Je jurai dans ma colĂšre: Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent Ă©tĂ© achevĂ©es depuis la crĂ©ation du monde. (…) 8 Car, si JosuĂ© leur eĂ»t donnĂ© le repos, il ne parlerait pas aprĂšs cela d'un autre jour. 9 Il y a donc un repos de sabbat rĂ©servĂ© au peuple de Dieu. 10 Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposĂ© des siennes. 11 Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le mĂȘme exemple de dĂ©sobĂ©issance.» (HĂ©breux 4 : 2 – 3, 8 – 11)

«8 C'est par la foi qu'Abraham, lors de sa vocation, obĂ©it et partit pour un lieu qu'il devait recevoir en hĂ©ritage, et qu'il partit sans savoir oĂč il allait. 9 C'est par la foi qu'il vint s'Ă©tablir dans la terre promise comme dans une terre Ă©trangĂšre, habitant sous des tentes, ainsi qu'Isaac et Jacob, les cohĂ©ritiers de la mĂȘme promesse. 10 Car il attendait la citĂ© qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l'architecte et le constructeur. 11 C'est par la foi que Sara elle-mĂȘme, malgrĂ© son Ăąge avancĂ©, fut rendue capable d'avoir une postĂ©ritĂ©, parce qu'elle crut Ă  la fidĂ©litĂ© de celui qui avait fait la promesse. 12 C'est pourquoi d'un seul homme, dĂ©jĂ  usĂ© de corps, naquit une postĂ©ritĂ© nombreuse comme les Ă©toiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu'on ne peut compter. 13 C'est dans la foi qu'ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises; mais ils les ont vues et saluĂ©es de loin, reconnaissant qu'ils Ă©taient Ă©trangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu'ils cherchent une patrie. S'ils avaient eu en vue celle d'oĂč ils Ă©taient sortis, ils auraient eu le temps d'y retourner. Mais maintenant ils en dĂ©sirent une meilleure, c'est-Ă -dire une cĂ©leste. C'est pourquoi Dieu n'a pas honte d'ĂȘtre appelĂ© leur Dieu, car il leur a prĂ©parĂ© une citĂ©.» (HĂ©breux 11 : 8 – 16)

DĂ©jĂ , dĂšs les temps anciens, les patriarches et autres serviteurs de Dieu avaient en vue cette CitĂ© cĂ©leste. Cette espĂ©rance est aujourd’hui partagĂ©e par les chrĂ©tiens du monde entier (exception faites des TĂ©moins de JĂ©hovah).

Mais notre citĂ© Ă  nous est dans les cieux, d'oĂč nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur JĂ©sus Christ, ” (Philippiens 3 : 20)

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