« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs ; et il mettra les brebis à sa droit et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, quand t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; u nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. » (Matthieu 25 : 34 – 40)
La parabole ci-dessus est connue des beaucoup, chrétiens comme non chrétiens. La coutume doctrinale veut que les brebis de cette parabole représentent les chrétiens tandis que les boucs représentent les non chrétiens.
Je propose ici une relecture de cette parabole, car il semble que le reste des Ecritures ne s’accorde pas avec le point de vue populaire en ce qui concerne le symbolisme des brebis et des boucs de la présente parabole.
Après une minutieuse méditations de cette parabole, j’en suis venu à la conclusion que les brebis comme les boucs représentent de non chrétiens (païens). La supériorité des premiers sur les derniers étant qu’ils seront acquitté par miséricorde le jour du jugement tandis que les seconds seront jeté loin de Dieu, en enfer.
En effet, les faits m’ayant poussé à cette conclusion sont les suivants :
- Les brebis de cette parabole ne connaissent pas du tout le Christ.
« Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, quand t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; u nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? » (Matthieu 25 : 37 - 39)
Le Christ lui-même affirme que ses brebis le connaissent :
« Lorsqu’il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. »( Jean 10 : 4). Les brebis de Jésus-Christ connaissent sa voix parce qu’elles l’ont reçue comme seigneur et sauveur durant leur vie : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi . » (Apocalypse 3 : 20) . Ces brebis reconnaîtront le christ quand il viendra : « Et vous, soyez semblable à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. » (Luc 12 : 36)
- Les brebis de cette parabole avaient fait les biens dont ils reçoivent la récompense aux frères du Seigneur Jésus-Christ.
« Mais il répondit : ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. » (Luc 8 : 21 ; voir aussi Marc 3 : 35, Matthieu 12 : 50, Jean 15 : 14).
Les frères de Jésus sont ceux qu’il a sanctifiés durant leur vie sur terre : « Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issu d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères… » (Hébreux 2 : 11 – 13 ; voir aussi Romains 8 : 29 ; 1 Jean 3 : 2)
L’Esprit rend témoignage à l’esprit des brebis du christ qu’elles sont enfants de Dieu (Romains 8 : 16 et par conséquent frère de Jésus-Christ qui est le premier-né (Hébreux 2 : 10).
« Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme mais de Dieu. » (Jean 1 : 12 – 13)
Ainsi, comme nous pouvons le voir, les brebis de la parabole de Matthieu 25 ne sont pas chrétiens encore moins des personnes ayant cru e Dieu. Elles ne connaissent pas le Christ et ne sont pas compté parmi ses frères.
Sauvé pour un verre d’eau
« Car il dit à Moïse : Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j’aurais compassion de qui j’ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend nu de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. » (Romains 9 : 15 – 16)
Les brebis de la parabole sous étude sont récompensées, en recevant a vie éternelle dans le royaume de Dieu, à cause des biens qu’elles ont fait aux frères du Christ.
«Celui qui vous reçoit me reçoit, et celui qui me reçoit reçoit celui qui m’a envoyé. Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » (Matthieu 10 : 40 – 42)
Jésus-Christ le dit bien : ceux qui aident ses disciples pour ce qu’ils sont ne perdront pas leurs récompense.
Le jour du jugement, ceux miséricordieux seront acquitté à cause de leur miséricorde.
« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! » (Matthieu 5 : 7)
« Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde. La miséricorde triomphe du jugement. » (Jacques 2 : 13)
Les brebis de cette parabole sont appelées justes car elles ont reçu les justes en qualité de justes et doivent par conséquent recevoir la récompense des justes.
« Les justes posséderont le pays. Et ils y demeureront à jamais. » (Psaumes 37 : 29)
« Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. » (Matthieu 25 : 34)
N’oublions pas la miséricorde dans notre vie car nous ne savons ce que cela peut nous rapporter.
Hola Rodney, aqui visitando tu página y dejando un afectuoso saludo. Te deseo bendiciones de parte de Jesucristo nuestro Señor. Que este año sea de abundancia para ti y tu familia.
RépondreSupprimerEuh I'm sorry mais j'ai trois corrections à faire:
RépondreSupprimer- La doctrine traditionnelle n'est pas du tout que les brebis sont les chrétiens et les boucs les non-chrétiens. Jamais personne dans l'Eglise n'a dit ça. Au contraire, on assure toujours qu'être chrétien est loin d'assurer le salut (cf. la critique du pharisianisme). La doctrine traditionnelle est plus proche de la vôtre - sauf votre respect vous n'inventez rien; mais vous le dites très bien, l'article est bien fait.
- Sur votre conclusion: on est pour la miséricorde, non pas parce qu'on sait ce que cela "peut nous rapporter" (très utilitariste, comme point de vue), mais parce qu'on sait qu'obéir au commandements de Dieu, imiter Dieu, y compris dans la miséricorde, est la seule vraie manière de vivre bien. Il n'y a pas de séparation logique type cause-effet entre vivre miséricordieusement et vivre bien.
- Enfin, "la miséricorde triomphe du jugement" est à mon sens un mauvais titre: c'est le jugement qui est miséricordieux. Plus encore, c'est la miséricorde qui juge. En effet, il y a bien un jugement, jugement se faisant par rapport à la mesure absolue d'amour et de miséricorde qu'est le Christ: nous serons jugés selon la mesure que nous avons utilisée (il y a un passage où Jésus dit cela, je ne sais plus où...).
@ Bruno : j'entend dans mon pays des gens affirmer cela, n'importe quand et c'est cela qui m'avait poussé à étudier ce passage. Donc, met un peu d'eau dans ton vin quand tu dis que personne dans l'église n'a affirmé que les brebis sont les chrétiens.
RépondreSupprimerPour ce qui est du tire, je le tire d'un verset de l'épitre de Jacques qui résume bien la situation (Jacques 2 : 13)