La Bible a traitée de toutes les notions qui se rapportent à la vie courante des hommes et s’attarde aussi sur la question des aliments. Une étude sur les instructions de Dieu par rapport à nos choix alimentaires s’impose quand l’on sait que c’est à cause du choix fait de manger quelque chose d’interdit par Dieu que l’humanité sombra dans la corruption et la dégénérescence.
Qu’est-ce que la Bible affirme au sujet des aliments ? Dieu se préoccupe-t-il du choix des aliments que nous faisons du jour au lendemain ? Tel sont les questions pour lesquelles nous essayeront de trouver des réponses dans les Ecritures.
Avant d’entrer dans le vif de notre étude, permettez que nous soulignions un fait : Dieu ne change pas. Ce qui était abomination pour lui hier, est encore abomination pour lui aujourd’hui.
“6 Car je suis l'Éternel, je ne change pas;” (Malachie 3 : 6)
1. La question des aliments avant Moïse
Quand Dieu créa l’homme, il lui donna toute herbe et tout fruit des arbres à Manger. On notera qu’il n’était pas fait mention de la viande dans le régime alimentaire de l’homme.
“29 Et Dieu dit: Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence: ce sera votre nourriture.” (Genèse 1 : 29)
Cependant, malgré le fait que Dieu avait déclaré que tout ce qu’il avait crée était bon (Genèse 1 : 31), il interdit à l’homme de toucher les fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Dieu commença donc à poser des bornes sur ce que l’homme était permit de toucher dès le commencement.
“16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.” (Genèse 2 : 16 – 17)
Nous connaissons tous où est arrivée l’humanité aujourd’hui à cause de la désobéissance à cet ordre Divin, la seule interdiction qui était explicitement faite à l’homme à l’époque. Les conséquences de cette désobéissance ne s’arrêtèrent pas seulement sur l’homme, elles touchèrent la nature et les animaux.
“19 Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance 21 qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement.” (Romains 8 : 19 – 22)
“17 Il dit à l'homme: Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: Tu n'en mangeras point! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.” (Genèse 3 : 17 – 18)
Même après la chute, nous voyons Dieu insister sur le fait que le régime alimentaire de l’homme ne devait comporter que les herbes des champs. Mais, étant donné que certaines herbes ne peuvent servir à l’alimentation de l’homme, nous savons que jusqu’à ce jour ce ne sont pas toutes les herbes qui sont des aliments pour l’homme.
“21 Et toi, prends de tous les aliments que l'on mange, et fais-en une provision auprès de toi, afin qu'ils te servent de nourriture ainsi qu'à eux.” (Genèse 6 : 21)
Il faut toutefois noter qu’avant d’envoyer le déluge sur la terre Dieu, qui avait commandé à Noé de construire une arche, lui ordonna d’y faire entre sept (7) paires par animaux pur et une paire par animaux impurs (c’est donc avant Moïse et Abraham, le premier juif, que commença la distinction entre animaux purs et animaux impurs).
“1 L'Éternel dit à Noé: Entre dans l'arche, toi et toute ta maison; car je t'ai vu juste devant moi parmi cette génération. 2 Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle; 3 sept couples aussi des oiseaux du ciel, mâle et femelle, afin de conserver leur race en vie sur la face de toute la terre.” (Genèse 7 : 1 – 3)
Juste après le déluge, nous voyons Dieu inclure les animaux sur le menu de l’alimentation de l’homme.
“1 Dieu bénit Noé et ses fils, et leur dit: Soyez féconds, multipliez, et remplissez la terre. 2 Vous serez un sujet de crainte et d'effroi pour tout animal de la terre, pour tout oiseau du ciel, pour tout ce qui se meut sur la terre, et pour tous les poissons de la mer: ils sont livrés entre vos mains. 3 Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture: je vous donne tout cela comme l'herbe verte. 4 Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.” (Genèse 9 : 1 – 4)
Ici encore nous voyons Dieu mettre une borne à l’alimentation de l’homme maintenant pourvue de viande : il interdit la consommation des animaux étouffés.
Certains étudiants de la Bible ont notés que c’était en prévision du fait que la viande deviendrait un repas pour l’homme que Dieu avait fait entrer dans l’arche sept fois plus d’animaux purs que d’animaux impurs.
2. Moïse et les lois alimentaires
Le grand Prophète Moïse, dont le cantique sera entonné avec celui de l’agneau par ceux qui vaincront la bête (Apocalypse 15 : 2 – 3), avait reçu de Dieu une réglementation très détaillés sur ce que l’homme pouvait manger et ce qu’il ne pouvait pas manger car considéré comme abominable par l’Eternel. On retrouve cette réglementation alimentaire en Lévitique 11 et en Deutéronome 14.
“3 Tu ne mangeras aucune chose abominable. (…) 25 Vous observerez la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs, afin de ne pas rendre vos personnes abominables par des animaux, par des oiseaux, par tous les reptiles de la terre, que je vous ai appris à distinguer comme impurs. 26 Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Éternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi.. (…) 46 Telle est la loi touchant les animaux, les oiseaux, tous les êtres vivants qui se meuvent dans les eaux, et tous les êtres qui rampent sur la terre, 47 afin que vous distinguiez ce qui est impur et ce qui est pur, l'animal qui se mange et l'animal qui ne se mange pas.” (Deutéronome 14 : 3; Lévitique 20 : 25 – 26; Lévitique 11 : 46 - 47)
Les animaux ne furent pas jugés purs ou impurs à cause de leur apparence ou de leur habitude de se vautrer dans la saleté, mais à cause de leur capacité à souiller l’homme. De même que les relations sexuelles illicites souillent l’homme (même quand elles n’ont aucune conséquence sur sa santé), de même Dieu utilisait le même mot tame' (souiller) pour parler des effets des animaux impurs sur celui qui les avaient consommé.
“22 Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. 23 Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion. 24 Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c'est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. 25 Le pays en a été souillé; je punirai son iniquité, et le pays vomira ses habitants. 26 Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances, et vous ne commettrez aucune de ces abominations, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. 27 Car ce sont là toutes les abominations qu'ont commises les hommes du pays, qui y ont été avant vous; et le pays en a été souillé. 28 Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous.” (Lévitique 18 : 22 – 28)
Les aliments impurs que Dieu avait interdit à l’homme de consommer étaient de même interdits d’utilisation comme sacrifice au Seigneur.
“7 Vous offrez sur mon autel des aliments impurs, Et vous dites: En quoi t'avons-nous profané ?” (Malachie 1 : 7)
L’histoire nous rapporte qu’Antiochus Epiphane (le dieu visible), un type de l’Antéchrist, avait souillé le temple de Jérusalem en y offrant du porc sur l’autel des holocaustes.
“44 Le roi envoya aussi, par messagers, à Jérusalem et aux villes de Juda, des édits leur enjoignant de suivre des coutumes étrangères à leur pays, 45 de bannir du sanctuaire holocaustes, sacrifice et libation, de profaner sabbats et fêtes, 46 de souiller le sanctuaire et tout ce qui est saint, 47 d'élever autels, lieux de culte et temples d'idoles, d'immoler des porcs et des animaux impurs, 48 de laisser leurs fils incirconcis, de se rendre abominables par toute sorte d'impuretés et de profanations, 49 oubliant ainsi la Loi et altérant toutes les observances. 50 Quiconque n'agirait pas selon l'ordre du roi serait puni de mort. 51 Conformément à toutes ces prescriptions, le roi écrivit à tout son royaume, créa des inspecteurs pour tout le peuple et enjoignit aux villes de Juda de sacrifier dans chaque ville. (…) 62 Cependant plusieurs en Israël se montrèrent fermes et furent assez forts pour ne pas manger de mets impurs. 63 Ils acceptèrent de mourir plutôt que de se contaminer par la nourriture et de profaner la sainte alliance et, en effet, ils moururent. 64 Une grande colère plana sur Israël.” (1 Maccabées 1 : 44 – 51, 62 – 64)
3. La nouvelle alliance et les lois alimentaires
La question sur les animaux purs et impurs, ceux qui peuvent bibliquement être mangés et ne point l’être, pose le plus de problème quand elle est abordée dans le Nouveau Testament. La croyance majoritaire veut que ces lois ne sont plus d’aucune utilité car ayant été mises de côté par les écritures de la nouvelle alliance, et ce ne sont pas les versets qui manquent pour appuyer cette thèse.
L’étude de ce sujet pour le chrétien s’impose d’autant plus que “ Dieu ne nous a pas appelés à l'impureté, mais à la sanctification.” (1 Thessaloniciens 4 : 7).
I. Le Nouveau Testament annule-t-il les lois alimentaires ?
Examinons ici chacun des versets utilisés pour appuyer la thèse de l’inopportunité des règles alimentaires dans la nouvelle alliance.
A. Marc 7 : Jésus avait-il déclaré tous les aliments purs ?
“1 Les pharisiens et quelques scribes, venus de Jérusalem, s'assemblèrent auprès de Jésus. 2 Ils virent quelques-uns de ses disciples prendre leurs repas avec des mains impures, c'est-à-dire, non lavées. 3 Or, les pharisiens et tous les Juifs ne mangent pas sans s'être lavé soigneusement les mains, conformément à la tradition des anciens; 4 et, quand ils reviennent de la place publique, ils ne mangent qu'après s'être purifiés. Ils ont encore beaucoup d'autres observances traditionnelles, comme le lavage des coupes, des cruches et des vases d'airain. 5 Et les pharisiens et les scribes lui demandèrent: Pourquoi tes disciples ne suivent-ils pas la tradition des anciens, mais prennent-ils leurs repas avec des mains impures ? 6 Jésus leur répondit: Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit: Ce peuple m 'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi. 7 C'est en vain qu'ils m 'honorent, En donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. 8 Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. 9 Il leur dit encore: Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. (…) 14 Ensuite, ayant de nouveau appelé la foule à lui, il lui dit: Écoutez -moi tous, et comprenez. 15 Il n'est hors de l'homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller; mais ce qui sort de l'homme, c'est ce qui le souille. 16 Si quelqu'un a des oreilles pour entendre, qu'il entende. 17 Lorsqu'il fut entré dans la maison, loin de la foule, ses disciples l 'interrogèrent sur cette parabole. 18 Il leur dit: Vous aussi, êtes -vous donc sans intelligence ? Ne comprenez-vous pas que rien de ce qui du dehors entre dans l'homme ne peut le souiller ? 19 Car cela n'entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, puis s'en va dans les lieux secrets, qui purifient tous les aliments.” (Marc 7 : 1 – 9, 14 – 19)
Certaines versions, comme la Bible de Jérusalem, ajoutent la phrase suivante à la fin du verset 19 “(ainsi il déclarait purs tous les aliments)”. Cette dernière phrase est toujours mise entre parenthèse parce qu’elle n’existe pas dans les anciens manuscrits. Elle aurait été ajoutée par les traducteurs pour dégager les lecteurs de lois alimentaires de Lévitique 11 et Deutéronome 14.
Il est à noter que l’épisode de Marc 7 conté ci-haut ne se rapporte pas aux aliments purs ou impurs mais au fait de manger avec les mains cérémoniellement lavés ou sales (impurs). Les pharisiens croyaient (comme les juifs orthodoxes aujourd’hui) que lorsque l’homme s’endort, un démon vient habiter en lui. Ce démon quitte le corps avant le réveil. Mais, comme il sort par les mains, il laisse celles-ci impurs. De ce fait, ils avaient institués tout le rituel de lavage des mains exposé au verset 3 et 4.
Au verset 8 Jésus affirme que cette tradition d’hommes fait partie de celles qui vont à l’encontre du commandement de Dieu. Comme les lois alimentaires font partie du commandement de Dieu, ce n’était donc pas d’elles qu’il était question dans la discussion, même si certains traducteurs iront ajouter au texte une explication pour faire croire que c’est de cela qu’il s’agissait.
Jésus avait dans cet épisode enseigné à ses disciples que ce n’est pas le fait de laver cérémoniellement les mains qui rend pur un aliment que Dieu avait déjà déclaré pur.
B. La vision de Pierre en Actes 10 : Dieu ne fait point acception de personnes.
“Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. 10 Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase. 11 Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre, 12 et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. 13 Et une voix lui dit: Lève-toi, Pierre, tue et mange. 14 Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur. 15 Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui: Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé. 16 Cela arriva jusqu'à trois fois; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel. 17 Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,” (Actes 10 : 10 – 17)
La vision de Pierre en Actes 10 nous apprend 4 choses :
- Pierre n’avait jamais mangé des animaux impurs : Même pendant tout le temps qu’il passa avec le Seigneur Jésus, Pierre ne l’avait jamais fait. Ceci démontre encore qu’il n’avait Jamais entendu le Seigneur déclarer tous les aliments purs.
- Pierre avait reconnu que c’est le Seigneur qui s’adressait à lui.
- Pierre refusa à trois reprises d’obéir à l’ordre du Seigneur de manger des animaux impurs : Il semble qu’il trouva cela contradictoire avec les mêmes paroles du Seigneur rapportées en Matthieu 5 : 19.
“19 Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.” (Matthieu 5 : 19)
- Pierre ne comprenait pas ce que voulait dire la vision : L’Apôtre Pierre était donc convaincu que ce qu’il venait de voir n’avait rien à avoir avec les animaux purs et impurs.
Quand il arrivera chez Corneille, Pierre va donner la vraie explication de la vision :
“26 Mais Pierre le releva, en disant: Lève-toi; moi aussi, je suis un homme. 27 Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. 28 Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m 'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.” (Actes 10 : 26 – 27)
Dieu voulait juste montrer à Pierre que pour lui, tout homme, de quelque nation qu’il soit, ne devait pas être considéré comme souillé et impur au point de ne pas entrer dans sa maison. Cela n’avait rien à voir avec la levée de la mesure interdisant la consommation d’animaux impurs.
Remarquez que Pierre affirme qu’il est interdit à un juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui. Une recherche dans la loi de Moïse démontre que cette règle est complètement absente. C’est une tradition d’hommes, une invention des pharisiens pour empêcher la violation de la loi Divine interdisant tout mariage d’un juif avec une étrangère idolâtre, de peur que celle-ci ne l’entraîne dans l’idolâtrie.
“28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c'était le matin. Ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.” (Jean 18 : 28)
Pour empêcher toute violation de la loi interdisant à un juif d’épouser une étrangère idolâtre, les pharisiens ajouteront celle qui interdit d’entrer chez l’étranger et de se lier amitié avec lui (sans distinction aucune sur sa foi), se disant que si ces deux choses étaient évitées, il serait difficile qu’un juif puisse épouser une étrangère idolâtre.
Le Seigneur avait enseigné à Pierre que cette tradition d’hommes ne le liait pas et que ce dernier pouvait entrer dans la maison de Corneille, le centenier romain qui avait cru au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
“34 Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, 35 mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.” (Actes 10 : 34 – 35)
C’est pourquoi avant même sa mort et sa résurrection, Jésus était lui même prêt à entrer dans la maison d’un centenier romain qui avait la plus grande foi qu’il trouva en Israël. L’épisode d’Actes 10 n’était donc pas une innovation venue après l’inauguration de la nouvelle alliance.
“5 Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un centenier l'aborda, le priant 6 et disant: Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. 7 Jésus lui dit: J 'irai, et je le guérirai. 8 Le centenier répondit: Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit; mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. 9 Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres; et je dis à l'un: Va ! et il va; à l'autre: Viens ! et il vient; et à mon serviteur: Fais cela ! et il le fait. 10 Après l'avoir entendu, Jésus fut dans l'étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.” (Matthieu 8 : 5 – 10)
La tradition des pharisiens contre tout contact avec les étrangers (même non idolâtre) aurait empêchée quelqu’un comme Ruth de faire partie du peuple d’Israël et de figurer dans la généalogie de Jésus-Christ.
“16 Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu;” (Ruth 1 : 16)
C. Romains 14 : Les opinions sur les viandes sacrifiées aux idoles et les végétariens
“1 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions. 2 Tel croit pouvoir manger de tout: tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. 3 Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l 'a accueilli. (…) 14 Je sais et je suis persuadé par le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi, et qu'une chose n'est impure que pour celui qui la croit impure. 15 Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l'amour: ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort. 16 Que votre privilège ne soit pas un sujet de calomnie. 17 Car le royaume de Dieu, ce n'est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint -Esprit. 18 Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. 19 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. 20 Pour un aliment, ne détruis pas l'œuvre de Dieu. À la vérité toutes choses sont pures; mais il est mal à l'homme, quand il mange, de devenir une pierre d'achoppement. 21 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse. 22 Cette foi que tu as, garde-la pour toi devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même dans ce qu'il approuve !” (Romains 14 : 1 – 3, 14 – 22)
Le verset 2 de romains 14 montre que le sujet traité n’est pas la distinction entre animaux purs ou impurs mais plutôt celui de la consommation de la viande ou la consommation exclusive des légumes.
En effet, certains chrétiens ont (avaient) décidé de vivre en végétarien, soit parce qu’ils trouvent préférable d’avoir le régime alimentaire premièrement accordé à l’homme avant le déluge, soit parce qu’ils considèrent les viandes comme impurs.
A l’époque de Paul cela était encore plus complexe car certaines viandes vendues au marché venaient parfois des temples d’Idoles. C’est pourquoi il recommandait aux croyants de ne pas s’enquérir de ce qui était vendu par motif de conscience.
“25 Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience; 26 car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme. 27 Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience. 28 Mais si quelqu'un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice ! n'en mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et à cause de la conscience. 29 Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère ?” (1 Corinthiens 10 : 25 – 29)
Bien que l’Apôtre Paul soutient le fait que les viandes sacrifiées aux idoles n’ont aucun impact sur les chrétiens qui ont la connaissance, il averti toutefois ceux-ci de ne pas scandaliser ceux qui sont faibles et ont décidés de ne prendre que des légumes de peur d’être souillée par ces viandes qu’ils considèrent comme impures.
“4 Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu'il n'y a point d'idole dans le monde, et qu'il n'y a qu'un seul Dieu. 5 Car, s 'il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, 6 néanmoins pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus -Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes. 7 Mais cette connaissance n'est pas chez tous. Quelques-uns, d'après la manière dont ils envisagent encore l'idole, mangent de ces viandes comme étant sacrifiées aux idoles, et leur conscience, qui est faible, en est souillée. 8 Ce n'est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins. 9 Prenez garde, toutefois, que votre liberté ne devienne une pierre d'achoppement pour les faibles. 10 Car, si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d'idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera -t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? 11 Et ainsi le faible périra par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort ! 12 En péchant de la sorte contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. 13 C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère.” (1 Corinthiens 8 : 4 – 13)
Au commencement, Dieu qui avait déclaré que tout était bon, avait toutefois jugé qu’il n’était pas bon pour l’homme de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Quand Paul parle de toutes choses qui sont purs, il ne fait donc pas allusions aux animaux impurs, mais à ceux qui sont purs même dans le cas où ils auraient été sacrifiés aux idoles. Seulement, pour ne pas scandaliser les frères qui sont faibles dans la foi, il trouve qu’il est préférable de ne pas manger à ces viandes qu’on avait sacrifiées aux idoles.
D’ailleurs l’Apôtre Paul a clairement annoncé au chapitre 1 que tout le débat sur le choix d’être végétarien ou non est une question d’opinions, Romains 14 ne traite donc pas de quelque chose de clairement établi dans la Bible comme les lois sur les aliments purs et impurs.
“1 Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions.” (Romains 14 : 1)
D. Colossiens 2 : 16 – 17 : L’attitude d’un croyant en milieu hostile
“16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d'une fête, d'une nouvelle lune, ou des sabbats: 17 c 'était l'ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.” (Colossiens 2 : 16 – 17)
Pour mieux examiner ce passage, il faut avoir à l’esprit que la lettre était adressée aux croyant habitant Colosse, un territoire très éloigné d’Israël, principalement habité par des non-juifs. Les croyants qui habitaient cette contrée étaient certainement interpellés par les autres habitants à cause de leur choix alimentaire (par exemple le refus de manger des aliments sacrifiés aux idoles), les fêtes juives qu’ils commençaient à observer ainsi que les sabbats.
“3 C'est assez, en effet, d'avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l'ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. 4 Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient. 5 Ils rendront compte à celui qui est prêt à juger les vivants et les morts.” (1 Pierre 4 : 3 – 5)
Ceci rappelle l’attitude de Daniel et ses compagnons à Babylone. Des croyants qui refusaient d’observer les coutumes, cultes et régimes alimentaires de la place et furent persécutés à cause de cela.
“8 Daniel résolut de ne pas se souiller par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller. 9 Dieu fit trouver à Daniel faveur et grâce devant le chef des eunuques.” (Daniel 1 : 8 – 9)
“3 Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit supérieur; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume. 4 Alors les chefs et les satrapes cherchèrent une occasion d'accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion, ni aucune chose à reprendre, parce qu'il était fidèle, et qu'on n'apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais. 5 Et ces hommes dirent: Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n'en trouvions une dans la loi de son Dieu.” (Daniel 6 : 3 – 5)
C’est qui est le plus certains, c’est que les croyants de Colosse étaient mis mal à l’aise par les juifs pharisiens qui habitaient la contrée parce qu’ils n’observaient pas les choses de la même manière qu’eux, autant Jésus et ses disciples étaient souvent pris à partie à cause de leur manière d’observer la loi de Dieu en dédaignant les traditions d’hommes. C’est la raison pour laquelle Paul leur dira dans le même chapitre :
“8 Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.” (Colossiens 2 : 8)
Ce ne sont donc pas les lois alimentaires données par Dieu que Paul remet en cause en s’adressant aux Colossiens, mais il s’attaque aux philosophies, tromperies et traditions d’hommes à ce sujet.
Lire aussi l’article : La loi, ombre des choses à venir.
E. 1 Timothée 4 : La doctrine des démons sur les aliments agrées par Dieu
“1 Mais l'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, 2 par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, 3 prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. 4 Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, 5 parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière.” (1 Timothée 4 : 1 – 4)
Dans cette lettre à Timothée, l’Apôtre Paul ne remet pas en cause la validité des lois sur les animaux purs et impurs. Il s’attaque plutôt aux doctrines de démons qui surgiront dans les derniers temps, doctrines prescrivant de s’abstenir des aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui ont connu la vérité. Cela devient d’autant plus clair quand on se pose les questions de savoir :
- Quels sont les aliments que Dieu a créer pour qu’ils soient pris avec action de grâce ? = Voir la réponse en Lévitique 11 et en Deutéronome 14.
- Comment la Bible définit-elle la vérité ? = “142 Ta justice est une justice éternelle, Et ta loi est la vérité.” (Psaumes 119 142)
“16 Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. 17 Sanctifie -les par ta vérité: ta parole est la vérité.” (Jean 17 : 16 – 17, Notez que lorsque Jésus fit cette prière, le Nouveau Testament n’existait pas encore)
Paul affirme que tout ce que Dieu a créé est bon, il l’avait lui-même déclaré. N’empêche qu’il avait jugé qu’il n’était pas bon pour l’homme de manger le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’est peut être pour ça que Paul ajoute que tout est sanctifié par la Parole de Dieu et par la prière. Or, nous avons vu que la parole de Dieu a sanctifié certains animaux et a déclaré d’autres impurs.
II. Le Nouveau Testament approuve-t-il les lois alimentaires ?
Maintenant que nous avons vu que les versets brandis pour affirmer l’inopportunité des lois alimentaires ne signifient pas réellement ce qu’on leur fait dire, voyons si le Nouveau Testament appuie de manière expresse ou tacite l’observation des lois alimentaires.
Pour comprendre si les écrits du Nouveau Testament appuient les lois alimentaires, il nous faut comprendre 5 choses :
a) Les croyants non-juifs sont greffés à l’Israël de Dieu et deviennent concitoyens des saints
“11 C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l'homme, souvenez-vous 12 que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. 13 Mais maintenant, en Jésus -Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. (…) 18 car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit. 19 Ainsi donc, vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.” (Ephésiens 2 : 11 – 13, 18 – 19)
b) La Parole de Dieu affirme qu’il doit y a une seule et même loi pour l’étranger comme l’Israélite de souche
“16 Il y aura une seule loi et une seule ordonnance pour vous et pour l'étranger en séjour parmi vous.” (Nombres 15 : 16)
“4 Moïse nous a donné la loi, Héritage de l'assemblée de Jacob.” (Deutéronome 33 : 4)
Les rabbins comprennent cette phrase en soulignant que la loi n’est pas donnée seulement en héritage à la descendance physique (semence) de Jacob, mais à l’assemblée de Jacob, incluant les étrangers qui deviendront adorateur du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
“37 Les enfants d'Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d'environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants. 38 Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de boeufs.” (Exode 12 : 37 – 38)
“3 Moïse monta vers Dieu: et l'Éternel l'appela du haut de la montagne, en disant: Tu parleras ainsi à la maison de Jacob, et tu diras aux enfants d'Israël: (…) 5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; 6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël.” (Exode 19 : 3)
“16 Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu;” (Ruth 1 : 16)
c) La loi exige la “Sainteté” du peuple par rapport à trois choses : l’idolâtrie, l’immoralité sexuelle et les aliments interdits.
Ceux qui observent les commandements en rapport avec ces trois choses sont considérés comme “Saints” (purs) et ceux qui les violents sont considérés comme souillés (impurs). C’est seulement ceux qui violent les règles se rapportent à ces trois choses qui sont retranchés du peuple.
Idolâtrie
“1 L'Éternel parla à Moïse, et dit: 2 Tu diras aux enfants d'Israël: Si un homme des enfants d'Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël livre à Moloc l'un de ses enfants, il sera puni de mort: le peuple du pays le lapidera. 3 Et moi, je tournerai ma face contre cet homme, et je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu'il a livré de ses enfants à Moloc, souillé mon sanctuaire et profané mon saint nom.” (Lévitique 20 : 1 – 3)
En appliquant la 8ème règle d’interprétation des Ecritures énoncée par Ismaël, on peut déduire que les pénalités attachés au culte de Moloc s’applique aux autres idoles puisque Moloc est une idole.
“4 Vous ne vous tournerez point vers les idoles, et vous ne vous ferez point des dieux de fonte.” (Lévitique 19 : 4)
“3 Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. 4 Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. 5 Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent,” (Exode 20 : 3 – 5)
Immoralité sexuelle
“19 Tu ne t'approcheras point d'une femme pendant son impureté menstruelle, pour découvrir sa nudité. 20 Tu n'auras point commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle. (…) 22 Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. 23 Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s'approchera point d'une bête, pour se prostituer à elle. C'est une confusion. 24 Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c'est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous. 25 Le pays en a été souillé; je punirai son iniquité, et le pays vomira ses habitants. 26 Vous observerez donc mes lois et mes ordonnances, et vous ne commettrez aucune de ces abominations, ni l'indigène, ni l'étranger qui séjourne au milieu de vous. 27 Car ce sont là toutes les abominations qu'ont commises les hommes du pays, qui y ont été avant vous; et le pays en a été souillé. 28 Prenez garde que le pays ne vous vomisse, si vous le souillez, comme il aura vomi les nations qui y étaient avant vous.” (Lévitique 18 : 19 – 20, 22 – 28)
Les aliments interdits
“31 Vous serez pour moi des hommes saints. Vous ne mangerez point de chair déchirée dans les champs: vous la jetterez aux chiens.” (Exode 22 : 31)
“10 Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.” (Lévitique 17 : 10)
“3 Tu ne mangeras aucune chose abominable. (…) 25 Vous observerez la distinction entre les animaux purs et impurs, entre les oiseaux purs et impurs, afin de ne pas rendre vos personnes abominables par des animaux, par des oiseaux, par tous les reptiles de la terre, que je vous ai appris à distinguer comme impurs. 26 Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi, l'Éternel; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi.. (…) 46 Telle est la loi touchant les animaux, les oiseaux, tous les êtres vivants qui se meuvent dans les eaux, et tous les êtres qui rampent sur la terre, 47 afin que vous distinguiez ce qui est impur et ce qui est pur, l'animal qui se mange et l'animal qui ne se mange pas.” (Deutéronome 14 : 3; Lévitique 20 : 25 – 26; Lévitique 11 : 46 - 47)
d) Le nouveau testament définit les “Saints” comme étant ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et ont la foi en Jésus.
“12 C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” (Apocalypse 14 : 12)
e) Les restrictions de base pour les croyants en Jésus
“17 Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, Dit le Seigneur, qui fait ces choses,
18 Et à qui elles sont connues de toute éternité. 19 C'est pourquoi je suis d'avis qu'on ne crée pas des difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu, 20 mais qu'on leur écrive de s'abstenir des souillures des idoles, de l'impudicité, des animaux étouffés et du sang. 21 Car, depuis bien des générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu'on le lit tous les jours de sabbat dans les synagogues.” (Actes 15 : 17 – 21)
La venue des non-juifs à la foi avait suscité un débat intense parmi les apôtres et disciples (Actes 15) par rapport aux règles qu’ils leur fallait observer en premier lieu avant d’être plus instruit sur la loi divine, vu que Moïse était prêché dans chaque ville où se trouvaient des synagogues. C’est ainsi qu’il fut prescrit de s’abstenir de tout ce qui dans la loi de Moïse est considéré comme des souillures, des choses impurs car celles-ci empêche l’homme de communier avec son Dieu.
“1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions -nous de toute souillure de la chair et de l'esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.” (2 Corinthiens 7 : 1)
Quelqu’un avait émis cette réflexion : Pensons-nous que Dieu qui ne supporte pas qu’un animal impur soit posé sur l’autel de son temple fait des mains d’hommes pourra accepter que les animaux impurs soient introduits dans le Temple du Saint-Esprit qu’il a formé de ses propres mains ?
“16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? 17 Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes. 18 Que nul ne s'abuse lui-même: si quelqu'un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage. 19 Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu. Aussi est-il écrit: Il prend les sages dans leur ruse. 20 Et encore: Le Seigneur connaît les pensées des sages, Il sait qu'elles sont vaines.” (1 Corinthiens 3 : 16 – 20)
article très intéressant
RépondreSupprimerIl ya beaucoup d'erreurs!
RépondreSupprimerintéressant mais il y‘a quelques erreurs!
RépondreSupprimerDieu va punir ceux qui mangent de la chair de porc ? Si donc c'est vrai, il doit aussi punir tous ceux qui mangent les fruits de mer et autres aliments dit impur...et en d'autres termes il doit aussi punir tous ceux qui n'appliquent pas la Loi de Moïse, le serviteur de Yahvé, et donc tout les hommes ! Quoi donc, Dieu punirait ceux qui mangent du porc mais par contre ceux qui profanent ailleurs la Loi seront sauvé ? Le Seigneur serait arbitraire ?
RépondreSupprimerLe verset 17 du chapitre 66 du prophète Isaïe ne veut pas dire que le Seigneur va punir ceux qui mangent du porc mais le prophète décrit ce que les israëlites infidèles faisaient en son temps, c'est-à-dire qu'ils sacrifièrent aux idôles dans les jardins avec comme sacrifice du porc ou des souris. Par ces images Isaïe veut faire comprendre que lors du jugement les idolâtres périront. Il s'exprime avec les concepts et le context morale et religieux de son temps pour essayer de se faire comprendre c'est tout.
Merci mon frère pour ce commentaire.
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