Ceci est le cinquième article de notre série consacrée à l’authenticité du ministère de l’Apôtre Paul, remis en cause par plusieurs de ses détracteurs depuis des siècles. Le premier article nous avait permis de voir que Jésus n’avait jamais renié le ministère de Paul de tarse . Dans le deuxième, nous avions vu que Paul n’avait jamais autorisé la consommation des viandes sacrifiées aux idoles et dans le troisième nous avions vu pourquoi la position de Paul sur la circoncision ne remet pas en cause l’authenticité de son ministère. Le quatrième article quant à lui nous avait permis de concilier les positions de Paul et Jacques en ce qui concerne le salut par la foi (avec ou sans les œuvres).
Sur son site Internet, Scott Nelson a écrit des longues diatribes contre l’Apôtre Paul. Cet article va se pencher sur ses accusations selon lesquelles Paul était le plus grand hypocrite.
“11 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il était répréhensible. 12 En effet, avant l'arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les païens; et, quand elles furent venues, il s'esquiva et se tint à l'écart, par crainte des circoncis. 13 Avec lui les autres Juifs usèrent aussi de dissimulation, en sorte que Barnabas même fut entraîné par leur hypocrisie. 14 Voyant qu'ils ne marchaient pas droit selon la vérité de l'Évangile, je dis à Céphas, en présence de tous: Si toi qui es Juif, tu vis à la manière des païens et non à la manière des Juifs, pourquoi forces-tu les païens à judaïser?” (Galates 2 : 11 – 14)
Scott Nelson trouve cela arrogant de la part de Paul de s’en être pris à Pierre parce qu’il avait agit comme un gentil quand il était avec les gentils et comme un juif quand il était avec les juifs alors que lui même avait affirmé agir de même et avait recommandé aux corinthiens de l’imiter.
“19 Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. 20 Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; 21 avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. 22 J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns.” (1 Corinthiens 9 : 19 – 22)
“31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 32 Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de Dieu, 33 de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés.” (1 Corinthiens 10 : 31 – 33)
Il semble que Scott Nelson comme tous ceux qui voient les choses du même angle que lui ne comprennent rien à l’attitude de Paul face à Pierre ainsi que de ses déclarations aux corinthiens. Si Paul s’en était pris à Pierre parce qu’il avait cessé de manger avec les gentils à l’arrivé des juifs, c’était parce qu’il s’était plié par là à une tradition qui n’avait aucun fondement biblique et qui faisait honte à l’évangile. Surtout que Pierre fut l’une des premières personnes à qui Dieu avait enseigné l’absurdité de ladite tradition.
“25 Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. 26 Mais Pierre le releva, en disant: Lève-toi; moi aussi, je suis un homme. 27 Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. 28 Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m 'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.” (Actes 10 : 26 – 27)
Remarquez que Pierre affirme à Corneille qu’il est interdit à un juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui. Une recherche dans la loi de Moïse démontre que cette règle est complètement absente. C’est une tradition d’hommes, une invention des pharisiens pour empêcher la violation de la loi Divine interdisant tout mariage d’un juif avec une étrangère idolâtre, de peur que celle-ci ne l’entraîne dans l’idolâtrie.
“28 Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c'était le matin. Ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.” (Jean 18 : 28)
Pour empêcher toute violation de la loi interdisant à un juif d’épouser une étrangère idolâtre, les pharisiens ajouteront celle qui interdit d’entrer chez l’étranger et de se lier amitié avec lui (sans distinction aucune sur sa foi), se disant que si ces deux choses étaient évitées, il serait difficile qu’un juif puisse épouser une étrangère idolâtre. Cette tradition d’hommes, ainsi que d’autres, recevra la même force que la loi de Moïse au milieu du peuple juif. Si cette tradition était d’application à l’époque de Ruth la moabite, on imagine facilement que cette dame qui avait mis sa foi dans le Dieu d’Israël n’aurait jamais eu sa part au milieu du peuple élu.
En Actes 10, le Seigneur avait enseigné à Pierre que cette tradition d’hommes ne le liait pas et que ce dernier pouvait entrer dans la maison de Corneille, le centenier romain qui avait cru au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
“34 Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit: En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, 35 mais qu'en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable.” (Actes 10 : 34 – 35)
Ainsi, lorsque Pierre s’était lui-même écarté de cette vérité de l’évangile qu’il avait prêché, en arrêtant de côtoyer les frères des nations et de manger avec eux lorsque les autres juifs arrivèrent, il était tout a fait normal que Paul le remette sur le droit chemin afin que demeure à tout jamais cette vérité que Dieu ne fait point acception de personnes et qu’en Christ, juif comme grec sont sur un pied d’égalité.
“12 Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec, puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l'invoquent. 13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.” (Romains 10 : 12)
Il nous faut maintenant déterminer si Paul faisait un aveu d’hypocrisie quand il affirme qu’il s’est “fait tout à tous”, s’est “rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre” et qu’il s’efforce “en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés”.
Les déclarations de Paul peuvent mieux être comprises quand on analyse l’attitude adoptée par le Christ lors de sa première venue.
“16 A qui comparerai-je cette génération? Elle ressemble à des enfants assis dans des places publiques, et qui, s'adressant à d'autres enfants, 17 disent: Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé; nous avons chanté des complaintes, et vous ne vous êtes pas lamentés. 18 Car Jean est venu, ne mangeant ni ne buvant, et ils disent: Il a un démon. 19 Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant, et ils disent: C'est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par ses œuvres.” (Matthieu 11 : 16 - 19)
A la différence de Jean Baptiste qui vivait loin de la société corrompue, Jésus ne se gênait pas de se mêler aux gens de mauvaise vie ou de se laisser approcher par eux, et même d’accepter les invitations de ceux qui le haïssaient, histoire d’en gagner le plus grand nombre.
“36 Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. 37 Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu'il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d'albâtre plein de parfum, 38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. 39 Le pharisien qui l'avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c'est une pécheresse. (…) 50 Mais Jésus dit à la femme: Ta foi t'a sauvée, va en paix.” (Luc 7 : 36 – 39, 50)
“1 Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la ville. 2 Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus; 3 mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule, car il était de petite taille. 4 Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par là. 5 Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit: Zachée, hâte-toi de descendre; car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. 6 Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. 7 Voyant cela, tous murmuraient, et disaient: Il est allé loger chez un homme pécheur. 8 Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. 9 Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. 10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.” (Luc 16 : 1 – 9)
“40 A son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l'attendaient. 41 Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d'entrer dans sa maison, 42 parce qu'il avait une fille unique d'environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule.” (Luc 8 : 40 – 42)
Les passages ci-haut nous montrent comment le Christ s’était fait le serviteur de tous afin d’en gagner le plus grand nombre. Autant il pouvait côtoyer les gens les mieux placés dans la société, ceux les plus considérés, autant il ne se gênait pas d’être en compagnie des rebus de la société, ceux qui sont méprisés ou rejetés. Et comme on peut le constater, au final, sa démarche lui permettait de sauver ceux qu’ils côtoyait.
C’est dans cette optique qu’il faut comprendre les déclarations de l’apôtre Paul. Même quand il affirme qu’en toutes choses il cherche à complaire à tous, il faut limiter le “toutes choses” au champ d’évangélisation et comprendre que dans chacun de ses gestes,dans chacun de ses agissements, il veillait à ne pas constituer un obstacle au salut des autres.
“31 Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. 32 Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Église de Dieu, 33 de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés.” (1 Corinthiens 10 : 31 – 33)
Imaginez un peu comment aurait été scandalisé Zachée ou Jaïrus si Jésus avait refusé de les côtoyer parce qu’ils n’étaient pas du même acabit que lui. Zachée s’était plié en quatre pour voir Jésus. Jésus va lui faire plaisir en s’invitant chez lui. Etait-il pour cela hypocrite ? Bien sur que non. Même si les gens trouvaient que ce n’était pas à son avantage qu’il puisse être vu en compagnie de ce pécheur ou qu’il puisse se laisser toucher par la prostitué, le fait est que Jésus ne cherchait pas du tout son avantage mais celui de ces personnes qu’il voulait sauver. C’est la même attitude que Paul déclare avoir adoptée.
L’Apôtre Paul n’était donc pas un hypocrite, encore moins le plus grand d’entre eux. Il était juste quelqu’un qui était prêt à servir n’importe qui, à côtoyer les gens sans tenir compte de leur rang social, histoire de gagner le plus grand nombre à Christ.
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Bonjour, cher ami bloggueur
RépondreSupprimerJ'ai aperçu le titre de votre article qui a attiré mon attention, parce que j'estime que c'est très important : l'apôtre Paul était-il un hypocrite (ou un imposteur) ? Très grande question à laquelle vous avez tenté de répondre tout au long de cet article. Fort bien.
Cependant, concernant le récit sur le chemin de Damas, il semble qu'il y ait deux versions qui ne s'accordent pas entre elles. Prenons les textes ensemble.
ACTES 9.3-8
"Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?
Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons.
Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire.
LES HOMMES QUI L'ACCOMPAGNAIENT DEMEURÈRENT STUPÉFAITS; ILS ENTENDAIENT BIEN LA VOIX, MAIS ILS NE VOYAIENT PERSONNE.
Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas."
Dans ACTES 22.1-11, nous lisons :
"Hommes frères et pères, écoutez ce que j'ai maintenant à vous dire pour ma défense!
Lorsqu'ils entendirent qu'il leur parlait en langue hébraïque, ils redoublèrent de silence. Et Paul dit:
je suis Juif, né à Tarse en Cilicie; mais j'ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.
J'ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes.
Le souverain sacrificateur et tout le collège des anciens m'en sont témoins. J'ai même reçu d'eux des lettres pour les frères de Damas, où je me rendis afin d'amener liés à Jérusalem ceux qui se trouvaient là et de les faire punir.
Comme j'étais en chemin, et que j'approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi.
Je tombai par terre, et j'entendis une voix qui me disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu?
Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et il me dit: Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes.
CEUX QUI ÉTAIENT AVEC MOI VIRENT BIEN LA LUMIÈRE, MAIS ILS N'ENTENDIRENT PAS LA VOIX DE CELUI QUI PARLAIT. Alors je dis : Que ferai-je, Seigneur?
Et le Seigneur me dit: Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.
Comme je ne voyais rien, à cause de l'éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j'arrivai à Damas."
Questions
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* Les hommes qui accompagnaient Paul ont-ils vu la lumière ?
NON (Actes 9)
OUI (Actes 22)
* Les hommes qui accompagnaient Paul ont-ils entendu la voix ?
OUI (Actes 9)
NON (Actes 22)
A la vue de ces contradictions, que devons-nous conclure ? Lequel de deux récits est véridique ? Merci d'avance pour la publication de ce commentaire (qui ne contient pas de propos déplacés ou injurieux) et vos éclaircissements, cher ami.
A très bientôt !
@ Zambimana :
RépondreSupprimerQuestions
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* Les hommes qui accompagnaient Paul ont-ils vu la lumière ?
NON (Actes 9)
OUI (Actes 22)
Vous faites mentir Actes 9 où il est écrit que les hommes qui accompagnaient Paul n'avaient pas vu la personne qui lui parlait, il n'y est pas dit qu'ils n'avaient pas vu la lumière. Ceux qui accompagnaient Paul avaient bien vu la lummière, mais il n'avaient pas vu la personne avec qui Paul parlait.
* Les hommes qui accompagnaient Paul ont-ils entendu la voix ?
OUI (Actes 9)
NON (Actes 22)
Je crois qu'il est possible de concilier l'apparente contradiction en recourant au texte grec ainsi qu'à un événement similaire ayant eu lieu pendant le ministère de Jésus.
Le mot traduit par "voix" dans Actes 9 et 22 est le mot grec phone, qui selon le dictionnaire porte les significations suivantes :
1) un son, un ton
1a) de choses inanimées, comme des instruments de musique
2) une voix
2a) le son de paroles émises
3) parole
3a) d'un langage, d'une langue
Le mot "phone" peut donc signifier simplement "le son" (bruit dont on ne peut reconstituer les mots) ou la "parole" (message transmit par la voix).
C'est le mot "phone" qui est utilisé dans 1 Corinthiens 14 : 8 pour parler du son de la trompette et dans Jean 3 : 8 pour parler du bruit du vent.
"8 Et si la trompette rend un son (phone) confus, qui se préparera au combat? " (1 Corinthiens 14 : 8)
"8 Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit (phone); mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l'Esprit." (Jean 3 : 8)
Dans Jean 18 : 37 et dans Actes 22 : 14, phone est utilisé pour les "paroles" du Seigneur.
"14 Il dit: Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles (phone) de sa bouche" (Actes 22 : 14)
"37 Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix (phone)." (Jean 18 : 37)
Il est clair que quand Jésus parle du fait d'écouter sa voix, il ne fait pas simplement allusion au son produit par sa bouche, mais il parle du message qu'il annonce.
“48 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour.” (Jean 12 : 48)
Fort de ces éléments, nous pouvons comprendre que les hommes qui accompagnaient Paul avaient entendu le son de paroles émises par celui qui parlait à Paul, mais n'avaient pas entendu les paroles (le message) qui avait été adressé à Paul.
A l'époque du ministère de Jésus, il était arrivé qu'une voix lui parle du ciel mais que certaines personnes qui étaient près de lui et avaient entendu le son n'avaient pas captés les paroles, ce qui les avaient poussés à conclure que c'était un tonnerre qui venait de gronder.
"27 Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je?... Père, délivre-moi de cette heure?... Mais c'est pour cela que je suis venu jusqu'à cette heure. 28 Père, glorifie ton nom! Et une voix vint du ciel: Je l'ai glorifié, et je le glorifierai encore. 29 La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c'était un tonnerre. D'autres disaient: Un ange lui a parlé." (Jean 12 : 27 - 29)
Bonjour Frère Rodney,
RépondreSupprimerEtant moi-même blogueur chrétien, j'apprécie vraiment la dimension avec laquelle vous avez répondu à cette question.
Que Dieu vous bénisse pour cela !
Si je peux ajouter quelque chose, sur le chemin de Damas, Paul n’était pas seul, il était avec des gens mais la révélation lui était destinée et non autres,( galates 1 :11-12 « Or je vous fais connaître, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi n'est point selon l'homme ; 12 car je ne l'ai reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. ») et la même chose est arrivée à Daniel, Daniel 10 :7 « Et moi, Daniel, je vis seul l'apparition, et les hommes qui étaient avec moi ne la virent point ; mais une grande frayeur tomba sur eux, et ils coururent se cacher .». Voilà ce que Rodney a démontré, merci.
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