Cet article fait partie de notre série sur la sécurité éternelle. Ici, nous examinons le passage de Jean 10:28 - 29 présenté par les calvinistes comme preuve de leur doctrine sur la sécurité éternelle.
“27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. 28 Je leur donne la vie Ă©ternelle; et elles ne pĂ©riront jamais, et personne ne les ravira de ma main. 29 Mon PĂšre, qui me les a donnĂ©es, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon PĂšre.” (Jean 10 : 28 – 29)
“27 Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. 28 Je leur donne la vie Ă©ternelle; et elles ne pĂ©riront jamais, et personne ne les ravira de ma main. 29 Mon PĂšre, qui me les a donnĂ©es, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon PĂšre.” (Jean 10 : 28 – 29)
Ce passage fait partie de ceux qui ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme Ă©tant l’un de ceux contenant ces promesses de sĂ©curitĂ© qui forment une alliance inconditionnelle par laquelle Dieu dĂ©clare ce qu’il va faire dans sa volontĂ© immuable.
Le problĂšme, c’est que le verset 27 contient deux conditions tacites. On y affirme “Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent.” Les verbes “entendent” et “suivent” sont Ă l’actif de l’indicatif prĂ©sent dans les textes grecs, indiquant une action continuelle. Les brebis sont caractĂ©risĂ©es par le fait qu’elles “Ă©coutent” et qu’elles “suivent” le Christ. Elles sont celles qui “entendent” et “suivent”, et seules elles peuvent ĂȘtre valablement appelĂ© “brebis” et espĂ©rer l’accomplissement de la promesse faite dans Jean 10 : 28 – 29. Les brebis sont les croyants qui sont actuellement entrain de croire. C’est seulement Ă eux que s’adresse la promesse qui a Ă©tĂ© faite.
Autant il n’existe rien dans le passage qui indique que la sĂ©curitĂ© offerte est inconditionnelle, autant rien dans le passage n’indique qu’une brebis ne peut jamais cesser d’entendre et suivre le Christ.
Le passage enseigne que la relation entre le croyant et Dieu est une relation interpersonnelle entre les deux. MĂȘme si toutes les forces de l’univers se levaient contre le croyant, elles ne pourraient pas le sĂ©parer de Dieu. C’est avec justesse que certains ajouteront que mĂȘme le croyant ne peut de lui mĂȘme s’enlever du corps du Christ. Oui, cela est vrai. Mais, c’est aussi vrai que le croyant ne peut s’ajouter de lui-mĂȘme dans le corps du Christ. Par son Esprit, Dieu ajoute le croyant au corps du Christ (1 Corinthiens 12 : 13). Si le croyant renonce Ă la foi, Dieu l’enlĂšve de ce corps (Jean 15 : 2, 6).


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