«1 Jésus se rendit à la montagne des oliviers. 2 Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S'étant assis, il les enseignait. 3 Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, 4 ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? 6 Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre.» (Jean 8 : 1 – 6)
Cette histoire a souvent été utilisée pour démontrer que Jésus ne se conforme plus à la loi Moïse. Mais, une analyse minutieuse de ce récit à la lumière de l’Ancien Testament, surtout la loi de Moïse fait ressortir que Jésus s’est en toute chose conformé à celle-ci dans sa réaction et ses agissements.
En effet, il faut noter que ceux qui amenèrent la femme adultère le firent pour l’éprouver, pour le piéger. En quoi consistait ce piège ?
Pour comprendre le piège, il est essentiel de savoir quelle était la loi au sujet de l’adultère. La Pentateuque nous informe à ce sujet que :
« Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort. » (Lévitique 20 : 10
Alors que la loi demande à ce que ce soit l’homme et la femme surpris en adultère qui soient punis de mort, les pharisiens amenèrent seulement la femme à Jésus. Pourtant, quand nous lisons ce qui est écrit, ils avaient surpris la femme en plein adultère (verset 4). On ne commet pas un adultère en solo, seul. L’homme avait donc était laissé et ils amenèrent la femme pour voir si Jésus irait à l’encontre du prescrit de la loi et condamnerai la femme seulement, sans demander à ce que soit aussi amener son complice. Pour vraiment le piéger, ils donneront une version incorrecte de la loi, affirmant que Moïse avait prescrit de lapider les femmes adultères alors que Moïse prescrit de lapider « l’homme et la femme ». Ils avaient enlevé quelque chose à la loi et voulaient voir si Jésus cautionnerait cet acte. Si Jésus condamnait la femme sans condamner l’homme, il aurait violé la les prescris de la loi. De même, s’il avait demandé à ce qu’on laisse partir la femme, il aurait violé la loi puisqu’elle condamne à mort les hommes et les femmes adultères.
« Vous n'ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n'en retrancherez rien; mais vous observerez les commandements de Yahvé, votre Dieu, tels que je vous les prescris. » (Deutéronome 4 : 2)
Jésus, pour éviter leur piège va les ramener au prescrit de la loi en demandant à ce que aux témoins de l’adultère qui sont sans péché (dans l’affaire) puissent les premiers jeter la pierre sur cette femme.
« 7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.8 Et s'étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.» (Jean 8 : 7 – 8)
En effet, pour une affaire qui mérite la mort, la loi prescrit que les témoins doivent être le premier à jeter la pierre. Jésus n’ayant pas été témoins de l’affaire ne pouvait aucunement se permettre de commencer à lapider cette femme. La main du peuple ne pouvait se lever contre les condamnés à mort qu’après celle des témoins.
« La main des témoins se lèvera la première sur lui pour le faire mourir, et la main de tout le peuple ensuite. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi. » (Deutéronome 17 : 7)
Les scribes et les pharisiens comprirent qu’il leur avait retourné leur propre piège. Alors qu’ils voulaient éprouver Jésus par rapport à son obéissance à la loi, Jésus leur mit en face de la même équation. Allaient-ils violer la loi en punissant seulement la femme, eux qui avaient laissé partir l’homme ? Ou allaient-ils se conformer à celle-ci, en se livrant pas à l’utilisation de deux poids, deux mesures ?
« 9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu'aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. » (Jean 8 : 9)
Comme les témoins de l’adultère ne pouvaient condamner la femme, Jésus lui-même n’était pas en mesure de le faire, sinon, il aurait violé la loi de Moïse. Toutefois, il recommandera à cette femme de ne plus violer les prescrits divin.
« 10 Alors s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? 11 Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. » (Jean 8 : 10 – 11)
« Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » (1 Jean 3 : 4)
Jésus, qu’on voulait éprouver pour voir s’il irait à l’encontre des prescrits de Moïse, après s’être débarrassé de ses adversaires, recommandera à la femme mis en accusation de ne plus transgresser la loi. C’est mis dans le contexte des écritures, surtout des prescrits de la loi de Moïse, que cette histoire peu être mieux comprise.
J'ai une question: Pourquoi le Seigneur n'as pas demandé à ce que l'on ramène l'homme aussi?
RépondreSupprimer2eme question:est à dire que la loi mosaique est tjrs applicable?
RépondreSupprimerprince yao tout simplement parce qu'il avais compris que c'etait un coup monté
RépondreSupprimer