Romains 9 soutient-il les doctrines calvinistes de l’élection et la prédestination ?






Le chapitre 9 du livre des romains est peut-être celui où des passages sèment un certain doute dans les cœurs de ceux qui rejettent l’enseignement des calvinistes sur l’élection et la prédestination.

En effet, les calvinistes enseignent que Dieu aurait choisi depuis l’éternité, avant la fondation du monde, lesquels des hommes seront sauvés et lesquels devront brûler dans l’étang de feu et que l’élection de ces hommes à la destinée glorieuses n’est basée que sur la volonté insondable de Dieu. Même quand on prend conscience de la fausseté d’un tel enseignement, en lisant les passages suivants que l’on retrouve dans Romains 9, on peut se demander si au final on n’est pas entrain d’attaquer un enseignement biblique.

“15 Car il dit à Moïse: Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. 16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.” (Romains 9 : 15 –16)

“18 Ainsi, il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut. 19 Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté? 20 O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé: Pourquoi m'as-tu fait ainsi? 21 Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage vil?” (Romains 9 : 18 –21)

Romains 9 soutient-il les doctrines calvinistes de l’élection et la prédestination ? Comment comprendre les différentes déclarations qu’on fait dans ce chapitre ? 

Le problème avec Romains 9 c’est que nous le lisons souvent en ayant en tête les enseignements calvinistes à l’esprit, c’est qui nous fait tomber dans le piège de lire le contexte de ces enseignements au lieu de lire ce chapitre dans le contexte de l’épître aux romains.

Quel homme ? 

Avec qui Paul est-il entrain d’argumenter ? A qui Paul dit-il “O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu?” Qui est cet “homme” ? Pour répondre à cette question nous devons aller lire Romains chapitre 2, verset 1 : “O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses.” Le contexte nous montre que Paul blâme les juifs d’être aussi coupables que les gentils. Ainsi, dans Romains 2 : 17 il affirme, “Toi qui te donnes le nom de Juif, qui te reposes sur la loi, qui te glorifies de Dieu…” Il conclu son argument dans Romains 3 : 9 en disant “Quoi donc! sommes-nous plus excellents? Nullement. Car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l'empire du péché.” 

En Romains 9 Paul est encore dans un débat hypothétique avec cet “Homme”. Après avoir exprimé son désir du salut du peuple juif du verset 1 à 5, du verset 6 – 7 il affirme “Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël, et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité,” C’est le même argument qu’il avance dans Romains 2 : 28 – 29, “Le Juif, ce n'est pas celui qui en a les dehors; et la circoncision, ce n'est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c'est celui qui l'est intérieurement; et la circoncision, c'est celle du cœur, selon l'esprit et non selon la lettre.” 

Si le début de Romains 9 ne suffit pas pour nous convaincre que Paul est entrain d’argumenter avec les juifs au sujet de l’objection de certains sur la méthode par laquelle Dieu sauve, alors lisons la fin du chapitre. Ici encore Paul résume son argument, “Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi, tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi. Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres.” (Romains 9 : 30 – 32). Paul résume Romains chapitre 9 en expliquant que les juifs n’ont pas été sauvé en grand nombre parce qu’entant que nation ils cherchaient à être justes par la Loi de Moïse au lieu de mettre la foi en Christ. 

Ceci nous donne le contexte du chapitre. Il n’a rien à avoir avec le fait que Dieu choisit de façon “inconditionnelle” certaines personnes. Par contre, Paul y défend le droit souverain de Dieu de choisir les “conditions” du salut. Les juifs croyaient que le fait qu’ils descendent d’Abraham leur garantit le salut et une place dans le royaume de Dieu. Paul leur dit que Dieu a le droit de choisir une méthode de salut qui inclus aussi les gentils. Paul ne défendait pas le droit de Dieu de “limiter” le salut à certains individus sélectionnés sur la seule raison de “la volonté souveraine de Dieu”; il défendait le droit de Dieu “d’étendre” le salut à tout le monde en faisant de la foi, et non de la loi de Moïse, la condition pour être agrée par Dieu. 

Maintenant que nous savons avec qui Paul est entrain de débattre et ce qu’il est entrain de défendre, réexaminons le chapitre. 

Romains 9:1-5 

Paul désire le salut du peuple juif. Il révèle que ce désire est l’une des motivations de son ministère auprès des gentils dans Romains 11:13, “Je vous le dis à vous, païens: en tant que je suis apôtre des païens, je glorifie mon ministère, afin, s'il est possible, d'exciter la jalousie de ceux de ma race, et d'en sauver quelques-uns.” Ce ne sont pas les paroles d’un homme qui croit que Dieu a de façon inconditionnelle prédestiné certains hommes au salut et d’autres à mourir sans le Christ. Ce sont les paroles d’un apôtre prêchant le salut à tous les hommes sur base de la foi. 

Romains 9:6-9 

Les juifs croyaient avoir “un droit de naissance” au royaume de Dieu. Le verset 4 affirme “à eux appartiennent l'adoption, et la gloire, et les alliances, etc.” Ils croyaient que puisqu’ils sont le “peuple élu de Dieu”, ils devaient avoir la première place en toutes choses. Et, en effet, l'Évangile “est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec” (Romains 1 : 16). Mais Paul les rappelle que la bénédiction d’Abraham avait été donné à Isaac, même si Ismaël était l’héritier légal entant que “Premier né”. Cette référence prouve que Dieu a toujours le droit de donner le salut par la voie qu’il détermine. Pour sauver l’humanité, Dieu n’est pas “limité” par la tradition, la lignée ou tout autre chose si ce n’est son caractère aimant. Personne ne peut dire à Dieu, “Tu me doit le salut!”. 

Romains 9:10-13 

Paul continue son argumentaire en utilisant un autre exemple des descendants d’Abraham. Jacob, comme Isaac, n’était pas l’héritier légal de la promesse faite à Abraham. Dieu “aurait dû” bâtir la nation d’Israël par la lignée d’Esaü. Mais, afin de révéler que Dieu, non la culture humaine, est l’auteur du salut, il a choisit Jacob pour construire la nation qui introduira le sauveur au monde, et il avait rejeté Esaü pour cet appel. Il n’a pas choisi Jacob pour construire la nation parce que celui-ci était “bon”, de même il n’a pas rejeté Esaü parce qu’il était “méchant”. Pendant que les deux garçons étaient encore dans le sein de leur mère, Dieu dira à Rebecca “Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles; un de ces peuples sera plus fort que l'autre, et le plus grand sera assujetti au plus petit.” (Genèse 25 : 23) 

Nous devons noter quelques éléments au sujet de ces versets. Ils n’enseignent pas que Dieu avait prédestiné Jacob à la vie éternelle et Esaü à être exclu de la vie éternelle. En se référant au contexte de Romains 9 et Genèse 25 , Il est clair que Jacob avait été choisit pour être le père de la nation, et qu’Esaü n’avait été choisi pour cet objectif. Le passage n’enseigne pas aussi que Jacob avait été choisit depuis l’éternité pour cet objectif, nous savons seulement que le plan de Dieu pour sa vie terrestre avait été annoncé à sa mère pendant sa grossesse. 

Prenons un moment pour examiner la citation que Paul fait de Malachie 1 : 2 – 5. Dans ce passage, il est clair qu’Esaü fait référence à la nation d’Edom, et que Jacob fait référence à la nation d’Israël. Avec cette citation Paul indique clairement que les destinées de Jacob et Esaü entant que pères de deux nations avait été déterminé par Dieu à leur naissance. Et, autant Jésus ne nous demandait pas d’haïr littéralement nos parents si nous voulons être ses disciples (Luc 14 : 26), il n’existe aucune raison pour croire que Dieu avait vraiment “haït” Esaü qui n’avait pas encore péché. Cela signifie simplement que Dieu avait rejeté Esaü pour être le père de la nation d’Israël. 

Avant d’avancer, nous devrions réfléchir non seulement sur les exemples que Paul utilise, mais aussi sur les implications qu’ils ont sur son argument. Paul débat avec les juifs qui croient qu’ils ont le “droit” au salut et aux bénédictions. Après tout, ne sont-ils pas descendants d’Isaac et de Jacob ? Mais, dans son argument Paul est entrain de dire “Oui, vous êtes le premier-né et humainement parlant vous avez le “droit” de recevoir les bénédictions de Dieu. Mais, souvenez-vous que Dieu peut rejeter le premier-né et donner le droit d’aînesse au plus jeune fils, comme il l’avait fait avec Ismaël et Isaac ainsi que Jacob et Esaü”. Paul est entrain de dire, “Israël, vous êtes Ismaël et Esaü!” Il argumente de la même manière dans Galates 4 : 21 – 31 où il affirme que Jérusalem est représenté par Hagar et son fils, mais que l’église est représenté par le fils de la promesse, Isaac. 

Romains 9:14-18 

Ainsi, après avoir affirmé aux juifs incrédules que leurs ancêtres ne peuvent pas les sauver, la question posée est “cela est-il juste ?” Est-il juste que Dieu rejeté les juifs zélés pour la loi de Moïse et les traditions du peuple d’Israël et qu’il accepte ces gentils qui ont simplement cru au Christ après des générations d’idolâtrie ? Ne doit-il pas quelque chose à la nation juive pour tout son dure labeur ? La réponse qu’il donne à ces questions se trouve du verset 15 au verset 16, “Je ferai miséricorde à qui je fais miséricorde, et j'aurai compassion de qui j'ai compassion. Ainsi donc, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.” 

Plusieurs lisent cette réponse et disent “Voyez, Dieu décide qui sera sauvé souverainement et de façon inconditionnelle.” Si nous prenons ces versets de façon isolé nous pouvons voir pourquoi ils arrivent à une telle conclusion. Mais, nous pouvons toujours avoir des conclusions étranges si nous sortons les écritures du contexte. Prenons exemple de Philippiens 2 : 12; “travaillez à votre salut avec crainte et tremblement”. Gloire à Dieu, il suffit de lire le verset 13 pour trouver la balance, “c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire”. Ceux qui lisent Romains 9 : 14 – 18 hors du contexte ne comprennent pas l’argument de Paul. Il ne dit pas que Dieu décide, arbitrairement et sans condition compréhensible, de qui bénéficiera de sa miséricorde. Même si personne ne pourrait lui reprocher de le faire, le caractère de Dieu ne lui permet pas de faire une chose qui n’est pas fondée sur la justice et l’amour. “Mais il est clairement dit que cela ne dépend pas de la volonté de l’homme ou de ses efforts” disent les calvinistes. Oui, c’est ce qui est dit, et si nous recourons au contexte nous pouvons comprendre ce que cela veut dire. Romains 9:31 “Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi. Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des œuvres.”  La volonté et les efforts de l’homme dont parle romains 9:16 fait référence au fait que les juifs disaient avoir le droit au salut à cause de leur soumission à la loi de Moïse. 

Romains 4:4 – 5 énonce clairement ce principe, “Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due; et à celui qui ne fait point d'œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice.” A entendre les calvinistes parler, on pourrait croire que la foi de l’homme est une “œuvre de la loi” qui est opposée à la grâce de Dieu. Mais, Romains 4 : 16 dit clairement que la promesse du salut  est reçue par “la foi, pour que ce soit par grâce”. Dieu a choisit de conditionner la miséricorde à la foi parce que la foi est la seule “œuvre” de l’homme qui rend gloire à Dieu. Romains 4:20 enseigne cela en disant au sujet d’Abraham qu’il fut “fortifié par la foi, donnant gloire à Dieu, ayant la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir”. Quand les hommes ont foi en Dieu pour être sauvé, cela ne veut pas dire qu’ils peuvent s’en vanter. La foi ne se vante qu’en Dieu puisqu’elle reconnait qu’il est en mesure d’accomplir ce qu’il promet. 

Romains 9 n’enseigne pas seulement que Dieu fait miséricorde, mais aussi qu’il “endurcit” certains. Là encore, nous ne devons pas croire qu’il le fait au hasard et sans aucune raison discernable. Romains 1 : 28 affirme que quand les hommes ne se “soucient pas de connaître Dieu”, Dieu les livre à leur sens reprouvé pour commettre des choses indignes”. Parce que par leur injustice ils ont retenu la vérité, la colère de Dieu s’est révélé contre eux. Autant la miséricorde de Dieu est donnée sous certaines conditions, la foi notamment; l’endurcissement de Dieu est donnée sous certaines condition, le rejet volontaire de la vérité. Il suffit de lire le récit d’Exode pour constater de combien des fois Pharaon avait lui même endurcit son cœur aux avertissements de Dieu pour voir ce principe en action.. 

Romains 9:19-24 

Nous devons encore retourner à l’argument de Paul en Romains chapitre 9. Paul utilise Pharaon comme exemple de celui qui est utilisé pour glorifier Dieu, même s’il avait choisit de se rebeller contre lui. Paul est entrain de dire “Autant Dieu avait utilisé la rébellion de Pharaon pour son but et sa gloire, il utilisera la rébellion des juifs pour son propre but”. Comment utilise-t-il leur rébellion ? Romains 11:11 nous donne la réponse, “par leur chute, le salut est devenu accessible aux païens”. En Romains 9 :19 nous entendons une complainte de la nation juive incrédule, “Tu me diras: Pourquoi blâme-t-il encore? Car qui est-ce qui résiste à sa volonté?”. Ce même argument avait été anticipé en Romains 3 : 5-7, “Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous? Dieu est-il injuste quand il déchaîne sa colère? (Je parle à la manière des hommes.) Loin de là! Autrement, comment Dieu jugerait-il le monde? Et si, par mon mensonge, la vérité de Dieu éclate davantage pour sa gloire, pourquoi suis-je moi-même encore jugé comme pécheur?” Dieu ne les a pas rendu rebelles, mais quand ils se sont rebellés, Dieu a utilisé leur rébellion pour atteindre ses objectifs. Les juifs croyaient que si Dieu a pu bénéficier de leur rébellion, alors Dieu ne devrait trouver aucune faute en eux, mais cela ne peut être que le raisonnement des hommes rebelles. 

“Mais qu’en est-il du droit de Dieu entant que Potier? Romains 9:20 – 24 dit clairement qu’il a souverainement le droit de faire de moi ce qu’il veut que je sois!” dit le calvinisme. Mais, ce passage fait référence à Jérémie 18:1-11. Quand on examinons ledit passage nous nous rendons compte que le contexte est une dispute entre Dieu et la nation d’Israël. Dieu était entrain de leur dire qu’il a le droit de juger toute nation qui ne lui obéit pas. Il affirme aussi que si une nation se repent, Dieu changera les plan qu’il avait de la détruire. Ainsi donc, il les interpelle en disant “Parle maintenant aux hommes de Juda et aux habitants de Jérusalem, et dis: Ainsi parle l'Éternel: Voici, je prépare contre vous un malheur, Je médite un projet contre vous. Revenez chacun de votre mauvaise voie, Réformez vos voies et vos œuvres!” (Jérémie 18 : 11) En Jérémie 18:7 – 8 il venait de leur dire “je parle, sur une nation, sur un royaume, D'arracher, d'abattre et de détruire; Mais si cette nation, sur laquelle j'ai parlé, revient de sa méchanceté, Je me repens du mal que j'avais pensé lui faire.” L’image du potier et des vases ne fait pas référence à la prédestination éternelle ou au fatalisme inconditionnel, mais parle du jugement de Dieu sur ceux qui refusent de se repentir. Et c’est une promesse de miséricorde pour ceux qui vont se repentir. C’est pourquoi Paul peut dire au sujet d’Israël “Eux de même, s'ils ne persistent pas dans l'incrédulité, ils seront entés; car Dieu est puissant pour les enter de nouveau” (Romains 11:23). Paul n’enseignait pas le fatalisme d’un mystérieux décret divin, mais le jugement de Dieu sur une rébellion volontaire ainsi que la responsabilité de l’homme. En Romains 9 il reste un espoir pour ceux qui ont été endurcis parce que les hommes ne sont responsables que quand ils ont la possibilité de répondre. 

Romains 9:25-29 

Ici Paul commence à conclure son argument. Il utilise un passage où Israël est appelé le peuple de Dieu et l’applique aux croyants en Jésus, juifs et gentils. Et il donne un petit espoir à Israël en disant que certains Israélites, comme lui même Paul, suivront certainement Christ par la foi et seront sauvés. 

Romains 9:30-33 

Maintenant nous revenons à la conclusion de Romains 9. Il était demandé pourquoi les juifs n’avaient pas reçu l’évangile et pourquoi les gentils étaient réceptif à celui-ci. Romains 9 avait été écrit pour expliquer pourquoi les juifs étaient tombé dans l’orgueil. Ils croyaient avoir le monopole sur Dieu. Mais, puisqu’ils ont refusé d’accepter le plan de salut de Dieu par la grâce au travers de la foi, ils ont succombé. 

Conclusion: 

Quand nous comprenons avec qui Paul débat et sur quoi il argumente, nous réalisons que Romains 9 n’enseigne rien de similaire à l’affreuse doctrine de l’élection inconditionnelle enseignée par le calvinisme. Si l’humble disciple s’appuie sur sa propre compréhension, il tombera dans les erreurs de la théologie réformée. Il croira que Paul est entrain d’écrire au sujet des problèmes contre lesquels il lutte, au lieu de ceux contre lesquels l’église primitive était entrain de lutter. Nous devons nous rappeler que “la Bible était d’abord la parole de Dieu pour eux, avant d’être la parole de Dieu pour nous.

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  1. Romains 1 :16-17 « En effet, je n'ai point honte de l'Evangile, car c'est une puissance de Dieu en salut à tout homme qui croit, au Juif premièrement, puis au Grec ; 17 car en lui se révèle une justice de Dieu par la foi pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. »
    Voilà le message de Paul aux romains « Le Salut par la Foi», cela est valable pour le Juif comme pour le grec, L'Evangile est une puissance de Dieu, agissante et efficace ; par laquelle, le pécheur est arraché à son état de condamnation et de mort, pour avoir part à la grâce et à la vie. Cette puissance est en salut à tout homme(Juif ou grec) qui croit. Du moment que l'unique condition pour avoir part au salut est de croire, ce salut est offert et est accessible aussi bien aux Gentils qu'aux Israélites ; les uns et les autres sont à son égard sur un pied de parfaite égalité. Mais pour le Juif premièrement.
    Si nous sommes d’accord sur le principe du Salut, « le salut par la foi pour quiconque qui croit » alors le calvinisme n’a pas raison

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