De tous les blogs que je possède, Café biblique est surement celui où il m’est le plus difficile d’écrire. D’abord parce qu’expliquer des doctrines bibliques n’est pas choses aisée, et puis parce que les sujets que je traite sont très sensibles pour beaucoup, surtout quand je remets en cause l’enseignement d’un groupe ou d’un personnage, et enfin parce qu’il faut être prêt à défendre ses convictions face aux contradicteurs et avoir assez de courage pour renoncer à une position fausse que l’on tenait.
J’aimerais profiter de cet article pour souligner certains principes aux lecteurs de ce blog :
- Je n’ai jamais eu la prétention d’imposer mes vues. Les articles que j’écris me permettent d’exposer rationnellement ce en quoi je crois et de les partager à ceux qui sont à la recherche des enseignements sur les sujets traités.
- J’en ai appelé à la maturité de mes lecteurs, dans l’article “
Avertissements” dont le lien se trouve sur la barre de menu, afin qu’ils aient la capacité d’analyser mes écrits avec une Bible à côté et aient le courage de rejeter ce qui est mauvais tout en gardant ce qui est bon.
- Nous avons déjà notre Messie et Sauveur, je n’aurais jamais la prétention à devenir le gourou de quelqu’un et que Dieu m’en préserve. De la même façon, je ne me laisserais jamais enfermé sous le joug doctrinal d’un gourou, d’un personnage quelconque aussi connus soit-il, surtout si cet enseignement entre en contradiction avec les vérités bibliques.
- Calvinistes comme arminiens nous sommes tous des frères en Christ. Les articles écrits sur ce blog pour dénoncer les enseignements calvinistes sur la prédestination, l’élection et la sécurité éternelle ne doivent pas être considérés comme des attaques personnelles, mais des éléments qui sont présentés pour stimuler l’étude de la bible en ce qui concerne la sotériologie (la doctrine du salut).
D’habitude, ce blog perd un abonné après chaque publication. Je me suis habitué à ce phénomène depuis plus d’une année. Ecrire sur la sécurité éternelle n’a pas dérogé à la règle sur la perte des abonnés. Mais, ce que j’ai surtout aimé, c’est que certaines personnes ont pris le temps de m’écrire pour me donner leur point de vue sur la position que je défends. Des documents pour lecture m’ont été envoyé, des sites Internet m’ont été recommandés, pour me remettre sur le droit chemin car la position exprimée dans mes articles sur la sécurité éternelle est considérée comme hérétique par certains. Je remercie beaucoup ceux qui ont pris le temps de partager avec moi ces ressources. J’ai pris le temps de lire, d’examiner les écrits et mes connaissances sur la matière ont encore sensiblement évoluées.
Malheureusement, les lectures qui m’ont été recommandées n’ont pas eu l’effet escompté. Bien au contraire, elles m’ont conforté dans ma position de départ. En effet, les documents qui m’ont été envoyés ainsi que ceux que j’avais déjà lu auparavant m’ont permis de complètement désavouer la doctrine de la sécurité éternelle contre laquelle j’ai beaucoup des reproches.
Je reproche à la doctrine de la sécurité éternelle les faits suivants :
- Les grandes lignes de l’enseignement sur la sécurité éternelle ne se basent que sur des passages du Nouveau Testament
“14 Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises; 15 dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.” (2 Timothée 3 : 14 – 15)
Il a été souligné à plusieurs reprises dans ce blog que lorsque les disciples de Jésus enseignaient, Paul notamment, ils n’avaient que la partie de nos bibles qu’on appelle l’Ancien Testament. Et c’est en utilisant l’Ancien Testament qu’ils enseignaient les doctrines que l’on retrouve dans le Nouveau Testament. C’est en examinant les écrits qui étaient les seuls disponibles à l’époque, l’Ancien Testament, que l’on pouvait vérifier la véracité des enseignements qu’ils donnaient, savoir s’ils entraient ou non en contradiction avec ce qui est écrit dans la Thora, les Psaumes et les prophètes.
“11 Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d'empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu'on leur disait était exact.” (Actes 17 : 11)
En se basant sur ce fait, je puis affirmer sans peur de me tromper qu’on devrait être en mesure de soutenir toutes les grandes lignes des doctrines bibliques que l’on défend en n’utilisant que l’Ancien Testament.
Si la doctrine que vous soutenez ne peut pas être soutenue qu’avec l’Ancien Testament, de deux choses l’une :
b) La doctrine en question est complètement fausse : Vous devriez l’abandonner.
Quand je vois toutes les références de l’Ancien Testament contenues dans l’enseignement des apôtres sur le salut, je m’étonne de voir les gens enseigner la sécurité éternelle car il serait difficile de soutenir cet enseignement avec l’Ancien Testament seulement.
Je mets à défi quiconque de me présenter deux ou trois témoins dans l’Ancien Testament pour chacune des grandes lignes de l’enseignement sur la sécurité éternelle. Si vous croyez être en mesure de le faire, essayez donc et laissez-nous votre argumentaire en commentaire à cet article ou envoyez-moi votre exposé par email.
- Plusieurs passages sont sortis de leurs contextes
Ne dit-on pas qu’un passage sorti de son contexte est un prétexte ?
Les calvinistes et autres défenseurs de la sécurité éternelle interprètent mal les écritures qui traitent de l’élection divine et de la prédestination parce qu’ils oublient de prêter attention au contexte. D’ailleurs, souvent c’est leurs contextes qu’ils lisent dans les contextes des passages qu’ils présentent dans leurs argumentaires. Ceci fait que les conclusions auxquels ils aboutissent sont totalement fausses.
- La doctrine de la sécurité éternelle faire dire à plusieurs passages de choses qui n’y sont pas dites.
Beaucoup des défenseurs de la sécurité éternelle présentent des passages dans lesquels ils lisent des choses qui n’y sont pas écrites (et ne sont écrites nulle part ailleurs dans la bible).
- La doctrine de la sécurité éternelle n’enseigne pas ce qu’elle croit enseigner.
Pour les défenseurs de la sécurité éternelle : “Les apostats sont des personnes qui, lorsqu’elles quittent la foi, apportent la preuve qu’ils n’ont jamais été sauvés la première fois (1 Jean 2 : 19). L’apostasie n’est pas une perte du salut, mais bien la démonstration que le salut n’a jamais vraiment été acquis.” (goquestion.org)
Selon cette doctrine, l’indicateur par excellence qui montre qu’une personne n’a jamais été sauvé serait qu’elle quitte la foi, qu’elle devienne apostât. Ceci serait la preuve qu’elle n’avait jamais été sauvée. Ce qui montre qu’une personne a été sauvé, selon cette doctrine, ce ne sont pas les fruits de l’esprit, sa vie dédiée à marcher selon Christ, mais le fait qu’elle reste dans la foi jusqu’à la fin de sa vie.
Les défenseurs de la sécurité éternelle enseignent donc implicitement que tant qu’un croyant n’a pas fini sa vie en restant dans la foi, on ne peut pas affirmer sans preuve de se tromper qu’il a été sauvé, parce que si au final ce frère ou cette sœur se détourne de la foi, on devra dire que sa foi était fausse depuis le début. Il n’y a donc pas d’assurance du salut avec la doctrine de la sécurité éternelle, tant qu’on a pas fini sa vie dans la foi.
Le fait que beaucoup des gens quittent la foi, qu’ils soient des simples laïcs, des prédicateurs ou autres serviteurs dans les assemblées, montre à suffisant que l’apostasie est une réalité. Si donc les défenseurs de la sécurité éternelle concluent que ceux qui deviennent apostâtes n’avaient jamais été sauvé dès le départ même si ils croyaient fermement faire partie des rachetés, qu’est-ce qui les rassurent qu’ils ne sont pas eux aussi dans la même situation ?
Même si beaucoup des défenseurs de la sécurité éternelle ne seront pas d’accord avec lui sur ce point, Calvin avait enfoncé le clou plus loin en affirmant qu’il existait deux sortes de grâce. La vraie grâce, celle dont on ne se détourne jamais, ainsi que la grâce effervescente, que Dieu donne à ceux qui finiront par quitter la foi afin que leur péché soit manifeste. Calvin affirmera qu’il n’y aucun élément qui puisse distinguer les deux grâces, qu’elles produisent les mêmes effets et que ce n’est que le résultat final (persévérer dans la foi ou apostasier) qui permet de distinguer les deux grâces. Avec un tel raisonnement, on voit bien que l’assurance du salut n’est pas d’actualité dans le calvinisme, car comment savoir que la grâce qu’on a reçue n’est pas cette grâce effervescente dont parle Calvin, une grâce qui nous aurait été donné juste pour que notre péché soit manifeste et que Dieu puisse nous condamner la conscience tranquille ?
En enseignant des choses pareilles, je ne vois pas comment on peut se vanter d’enseigner la sécurité éternelle du croyant.
Il y a encore beaucoup des choses que je reproche à l’enseignement sur la sécurité éternelle du croyant, mais elles seront soulignées dans les prochains articles de la série.
Justement, parlant de la série que j’avais commencée, je vais changer pour un moment la façon de l’aborder. Je vais pour la suite des choses analyser les déclarations faites dans document qui m’avait été envoyé, document dans lequel on présente douze faits qui appuient la véracité de l’enseignement sur la sécurité éternelle.
A première vue, quand on lit ce document, on peut avoir l’impression que les arguments qui y sont avancés sont inébranlables, impossible à remettre en cause. Mais, les analyses que nous ferons dans les prochains articles des douze faits qui sont énumérés montreront combien des déclarations faites avec des bouts des passages bibliques en appui peuvent faire passer pour vraie une doctrine qui est totalement fausse.
Je vous laisse prendre connaissance de ce document. J’aimerais juste signaler qu’il est probable que je puisse publier un ou deux articles avant de commencer l’examen de exposé qui défend la sécurité éternelle.
Le Salut dans les Écritures (la sécurité du chrétien)
Il y a dans la Bible huit alliances que Dieu a contractées avec les hommes. Six sont conditionnelles et deux inconditionnelles. Parmi ces deux, la nouvelle et dernière nous concerne à nous enfants de Dieu : c’est l’alliance réalisée à la croix par notre Seigneur Jésus-Christ (Hé13 :20-21).
1 - L’ALLIANCE DE DIEU :
La doctrine positive de la sécurité du chrétien repose sur non moins de douze faits immuables de la grâce divine et de leur accomplissement. Un seul de ces faits suffit pour assurer parfaitement le repos et la paix du Seigneur.
Les promesses directes de sécurité forment une alliance inconditionnelle par laquelle Dieu déclare simplement ce qu’il va faire, exprimant ainsi sa volonté immuable. (Jean 5 :24 ; 6 :37 ; 10 :28-29)
Dans Romains 8 :29-30, nous avons la révélation de ce dessein éternel, dont la réalisation est assurée par la grâce souveraine, en dehors de toute œuvre ou mérite humain.
2 – LA PUISSANCE DE DIEU :
Les Écritures affirment que Dieu est capable de garder tous ceux qui sont sauvés par Christ. (Romains 4 :21 ; 8 :31,38-39 ; 14 :4 ; Jean 10 :29 ; Éphésiens 3 :20 ; Philippiens 3 :21 ; 2 Timothée 1 :12 ; Hébreux 7 :25 ; Jude 24)
3 – L’AMOUR DE DIEU
Non seulement Dieu se révèle puissant pour agir selon son dessein éternel, mais son amour pour tous les siens constitue un mobile irrésistible. Dans Romains 5 :8-11, cet amour est décrit comme dépassant même celui qu’il a pour les pécheurs pour lesquels il a livré son Fils unique à la mort (Jean 3 :16). La chose est claire : s’il a aimé les hommes au point de leur livrer son Fils unique tandis qu’ils étaient encore pécheurs et ennemis, combien plus ne les aime-t-il pas quand, par l’efficacité de sa grâce, ils sont justifiés à ses yeux et réconciliés avec lui.
Un tel amour pour tous ceux qu’il a rachetés, à un prix illimité, est une assurance suffisante que ces derniers ne sauraient être arrachés de sa main avant que toutes les ressources de sa puissance infinie aient été épuisées.
4 – LA PRIÈRE DU FILS DE DIEU :
Tandis qu’il était encore sur la terre, Christ a prié afin que ceux que le Père lui avait donnés fussent gardés en lui (Jean 17 :9,12,15,20) et nous pouvons croire que cette prière se continue dans le Ciel (Romains 8 :34 ; Hébreux 7 :25 cf Luc 22 :31-32). Ceci constitue une autre preuve de sécurité, étant donné qu’aucune prière du Fils ne peut rester inexaucée.
5 – LA MORT EXPIATOIRE ET EFFICACE DU FILS DE DIEU :
La mort de Christ est la réponse adéquate à la puissance de damnation du péché (Romains 8 :34).
L’argument selon lequel le chrétien peut être perdu est généralement basé sur le fait du péché toujours possible. Un tel raisonnement relève nécessairement de la suppo-sition que Christ n’a pas porté tous les péchés que le ra-cheté pourra jamais commettre et que Dieu, après avoir sauvé une âme, pourrait se trouver désappointé et surpris par des péchés imprévus. Au contraire, l’omniscience de Dieu est parfaite. Il connaît d’avance tous les péchés et jusqu’aux pensées les plus secrètes qui viendront jamais ternir la vie de « Son enfant ». Pour tous ces péchés, le sang de Christ a été répandu et agréé par Dieu comme propitiation suffisante (1 Jean 2 :2). La valeur de ce sang est applicable aux péchés des convertis comme des in-convertis. Dieu est libre de continuer à accorder Sa grâce à ceux qui ne la méritent pas comme il a été libre de la leur donner au commencement. Il garde les siens non pas seulement à cause d’eux, mais à cause de Son amour et pour manifester sa grâce (Rom 5 :8 ; Éph 2 :7-10). Toute condamnation du chrétien est à jamais écartée, car le salut et la sécurité du croyant relèvent uniquement du sacrifice et des mérites du Fils de Dieu (Jn 3 :18 ; 5 :24 ; Romains 8 :1 ; 1 Corinthiens 11 :31-32).
6 – LA RÉSURRECTION DU FILS DE DIEU :
La sécurité éternelle du croyant est rendue certaine par deux faits capitaux en rapport avec la résurrection de Christ :
Le don de Dieu, c’est la vie éternelle (Jean 3 :16 ; 10 :28 ; Romains 6 :23), c'est-à-dire la vie de résurrection de Jésus (Colossiens 2 :12 ; 3 :1), aussi éternelle et incapable de cessation que lui-même. De même, dans son union avec le Christ ressuscité, opérée par l’immersion de l’Esprit et la réception de la vie éternelle, l’enfant de Dieu se trouve désormais faire partie intégrante de la nouvelle création dans laquelle il devient solidaire du dernier Adam…. (Romains 5 :14 ; 1 Corinthiens 15 :22,45 ; 2 Corinthiens 5 :17). Et comme le dernier Adam ne saurait tomber, toute faillite finale est exclue, même pour le plus faible de ceux qui sont en lui.
7 – L’INTERCESSION ET LA PROTECTION DU FILS DE DIEU :
Le service actuel de Christ dans la gloire concerne uni-quement la sécurité éternelle des chrétiens sur la terre. Christ plaide et intercède à la fois. Quand il intercède, c’est à cause de la faiblesse, de l’ignorance et du manque de maturité des rachetés, toutes choses qui n’impliquent aucune culpabilité. Non seulement il prie pour les siens qui sont dans le monde, selon chacun de leurs besoins (Luc 22 :31-32 cf Romains 8 :33-34 ; Jean 17 :9,15,20 mais, à cause de la toute suffisance de sa Sacrificature immuable, il garantit leur sécurité éternelle (Hé 5 :9 ; 7 :25 ; Jean 14 :19 ; Romains 5 :9-10).
8 –LE FILS DE DIEU, NOTRE AVOCAT :
Avocat ou consolateur (grec : parakletos), litt. celui qui vient à la place de….Jésus avait promis à ses disciples la venue d’un autre consolateur, l’ESPRIT de VÉRITÉ, que le monde ne connait pas (Jean 14 :16,26 ; 15 :26 ; 16 :7,13). Selon ces versets, il demeure éternellement dans le chrétien, enfant de Dieu, enfant du Père.
Ce service actuel de Christ concerne le péché des enfants de Dieu. Le péché est toujours le péché devant celui à qui rien n’est caché ; seul le sang de notre Sauveur, Jésus, peut y remédier, sa mort étant aussi efficace pour les péchés des croyants que pour ceux des inconvertis. (1 Jean 2 :2 cf Hébreux 9 :24). Dieu est infiniment saint, c’est pourquoi le péché du chrétien quel qu’il soit, mérite une condamnation éternelle ; et ce jugement serait certainement exécuté si Christ, comme AVOCAT, ne plaidait pas la valeur de son sang devant le trône de Dieu.
(1 Jean 2 :1). Christ ne plaide pas après que le chrétien a péché, ce qui supposerait un moment d’insécurité dans sa position devant Dieu, mais au moment même où il pèche.
9 – L’ŒUVRE DE RÉGÉNÉRATION DE L’ESPRIT :
Par cette œuvre, le croyant devient un enfant de Dieu (Jean 1 :13 ; 3 :3-6 ; Tite 3 :4-6 ; 1 Pierre 1 :23 ; 2 Pierre 1 :4 ; 1 Jn 3 :9), héritier de Dieu et cohéritier avec Christ (Romains 8 :16-17). Étant ainsi né de Dieu, il a part à la nature divine, laquelle ne peut être ni supprimée ni ôtée.
10 – LE SAINT-ESPRIT DANS LE CROYANT :
Le fait que l’Esprit habite désormais dans chaque enfant de Dieu (Jn 7 :37-39 ; Romains 5 :5 ; 8 :9 ; 1 Jean 3 :24 ; 1 Co 2 :12 ; 6 :19) et ne le quitte jamais (Jn14 :16) devrait être reconnu par chaque chrétien. Le Saint-Esprit pourra être attristé par un péché non confessé (Éphésiens 4 :30) ou éteint lorsqu’on lui résiste (1 Thessaloniciens 5 :19), mais sa présence divine, effective, dans le cœur ne cesse jamais. C’est pourquoi l’enfant de Dieu demeure tel pour toujours.
11 – L’IMMERSION DE L’ESPRIT :
(grec : baptizo – plonger, immerger, submerger. Même mot employé ici que lors du baptême d’eau et francisé en « Baptême » lors de la traduction. Mais il serait plus juste de dire immersion ou submersion car comme pour le baptême d’eau, le Saint-Esprit recouvre entièrement le croyant lors de sa conversion à Jésus-Christ.
Par le baptême de l’Esprit le croyant se trouve désormais Uni au corps dont Christ est la tête (1 Co 6 :17 ; 12 :13 ; Galates 3 :27) et il est déclaré être en Christ. C’est là une union à la fois vitale et indestructible, dans laquelle les choses anciennes sont passées et toutes choses sont deve-nues nouvelles, divines (2 Corinthiens 5 :17-18). Étant accepté pour toujours « dans le Bien-aimé », l’enfant de Dieu est aussi en sûreté que « CELUI » dans lequel il se trouve.
12 – LE SCEAU DU SAINT-ESPRIT :
Le signe de notre appartenance à Dieu (le sceau Divin).
Enfin, l’Écriture déclare que tous les vrais chrétiens sont scellés par l’Esprit pour le jour de la rédemption. (Éphésiens 1 :13 ; 4 :30 ; 2 Corinthiens 1 :21-22).
Cette action étant de Dieu, en vue de son propre dessein et de sa gloire, et pour le jour de la rédemption, ce mini-stère de l’Esprit garantit également la sécurité éternelle de tous ceux qui sont sauvés. À cet effet, Dieu a paré à tous les obstacles possibles. Le péché, qui est propre à nous séparer de lui, a été porté par un substitut lequel, afin que le croyant soit gardé, plaide l’efficacité de sa mort devant le trône de Dieu. La volonté du croyant est sou-mise au contrôle divin (Philippiens 2 :13) et toutes les épreuves ou tentations sont tempérées par la sagesse et la grâce infinies de Dieu (1 Corinthiens 10 :13).
Bien que l’on puisse étudier les divers éléments à part, la Bible ne reconnaît pas de distinction entre le salut, la sécurité, et la sanctification, car selon les Écritures, il n’existe pas de salut conçu, offert et accompli sous la grâce, qui ne soit infiniment parfait et éternel.
(étude sur le salut et la sécurité du chrétien) A.B Langon mars 1984. G. Millier.
PS : Jésus et les Apôtres, ainsi que l’Église au travers de chaque siècle, ont du lutter contre de faux docteurs qui introduisaient des hérésies de toutes sortes. Celle qui est plus moderne (fin du 19è siècle) concernant la perte du salut en fait partie.
(1 Timothée 4 :1-2 ; 6 :3-5 ; Hébreux 13 :9a ; Colossiens 2 :16-23 ; 2 Pierre 2 :1 ; 1 Corinthiens 11 :19 ; Galates 5 :19-21).
Rodney a dit : « En se basant sur ce fait, je puis affirmer sans peur de me tromper qu’on devrait être en mesure de soutenir toutes les grandes lignes des doctrines bibliques que l’on défend en n’utilisant que l’Ancien Testament. » cela est vraie parce que le Seigneur lui-même l’a dit dans Luc 24 :15-17 « Et lui leur dit : hommes sans intelligence, et tardifs de coeur à croire tout ce que les prophètes ont dit ! 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu'il entrât dans sa gloire ? 27 Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, IL LEUR EXPLIQUAIT DANS TOUTES LES ECRITURES CE QUI LE REGARDAIT.» Le salut éternel est une promesse de Dieu depuis l’ancien testament et non un œuvre humain. Luc dit : « Et, COMMENCANT PAR», par le 5 livres de Moïse et les autres Livres dont tous les prophètes parlent que de Jésus Christ. Exemple : face aux ténèbres qui dominent au commencement, après avoir observé cet état des choses, Dieu dit que la Lumière soit et sépara la Lumière de ténèbres et cela avant même que le péché soit introduit par l’homme(Genèse1 :1-5) et plus loin une promesse est faite à Abraham sans condition sur le Salut de l’humanité. Genèse 12 :3 « 3 je bénirai ceux qui te béniront ; et celui qui t'injuriera, je le maudirai ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. ». L’erreur du calvinisme est de confondre l’œuvre parfait de Dieu en Jésus Christ, qui est la sécurité éternelle et la responsabilité de l’homme qui doit répondre par la foi à l’appel de Dieu et de demeure par la foi en Christ jusqu’à la Fin
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