Cet article est écrit en réponse à celui d’Arnold Lagémi intitulé “
Pourquoi Jésus n’est pas le messie que les juifs attendent.” Nous allons ici analyser les huit (8) points qu’il a évoqué pour argumenter sa thèse et démontrer que contrairement à ses affirmations, Jésus est le Messie que les juifs attendent, et cela sera fait en se basant sur la Bible, les écrits et la tradition juive.
Les principaux motifs invalidant l’identité messianique de Jésus tel que souligné par Arnold Lagémi seront chacun mis en rouge gras, suivi de notre réponse.
a) Jésus s’est proclamé fils de D…Cette prétention à la filiation divine est schismatique au regard de la Loi de Moïse. Elle constitue une importation hérétique et païenne dans la définition juive de la messianité.
La filiation divine de Jésus n’est pas une importation hérétique et païenne, elle se base sur les écritures mêmes et a été corroborée par les anciens rabbins.
“ Je le vois, mais non maintenant, Je le contemple, mais non de près. Un astre sort de Jacob, Un sceptre s'élève d'Israël. Il perce les flancs de Moab, Et il abat tous les enfants de Seth. 18 Il se rend maître d'Édom, Il se rend maître de Séir, ses ennemis. Israël manifeste sa force. 19 Celui qui sort de Jacob règne en souverain, Il fait périr ceux qui s'échappent des villes” (Nombres 24 : )
La Thora (Loi de Moïse) ne parle presque pas du Messie sauf dans quelques passages, notamment en Deutéronome 30 où il est question du rassemblement d’Israël (on sait que ce sera l’œuvre du Messie) et en Nombres 24 où Balaam annonce la venue d’un Astre (étoile) de Jacob pour dominer sur Edom et Seïr. Ce dernier passage, que tout le monde admet comme parlant du Messie – lire Maïmonide Mishné Torah, Hilkhot Melakhim chapitre 11 – indique clairement la filiation divine du Messie car, dans les Ecritures, une étoile quand elle ne désigne pas un être maléfique, est un terme allégorique pour désigner un ange, un être spirituel proche de Dieu et en l’occurrence dans ce passage, un fils de Dieu.
“7 Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie? “ (Job 38 : 7)
En se basant sur 2 Samuel 7 : 14 on sait que le messie fils de David, roi idéal d’Israël, pourra valablement être appelé fils de Dieu.
“Et Yahvé t'annonce qu'il te créera une maison. 12 Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j'élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j'affermirai son règne. 13 Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j'affermirai pour toujours le trône de son royaume. 14 Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. S'il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes;(2 Samuel 7: 13 – 14)
Nous pouvons citer deux passages bibliques qui évoquent la filiation divine du Messie. D’abord, il y a le Psaume 2 où il est écrit :
“1 Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples? 2 Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils et les princes se liguent-ils avec eux contre Yahvé et contre son oint? - 3 Brisons leurs liens, Délivrons-nous de leurs chaînes! - 4 Celui qui siège dans les cieux rit, Le Seigneur se moque d'eux. 5 Puis il leur parle dans sa colère, Il les épouvante dans sa fureur: 6 C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! 7 Je publierai le décret; Yahvé m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui. 8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession; 9 Tu les briseras avec un bâton de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier. 10 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction! 11 Servez Yahvé avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. 12 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui!” (Psaumes 2)
Il est reconnu que Psaume parle du Messie (l’oint de Dieu, verset 2) à qui Dieu donne la domination de toute la terre (verset 8). Ceci ne peut pas être David, Salomon ou les autres anciens rois d’Israël puisqu’ils n’ont jamais dominé sur toute la terre. Rashi reconnaissait que les anciens rabbins voyaient ce psaume comme faisant référence au Roi Messie. Ce n’est pas le cas pour les rabbins modernes. Il semblent ignorer qu’il existe dans ce psaume une menace contre tous ceux qui refusent de reconnaître le Messie.
Le Messie est désigné à deux reprises comme “Fils de Dieu” (verset 7 et verset 12) et il faut souligner que c’est Dieu lui-même qui annonce la filiation divine du messie (verset 7).
Le deuxième passage qui parle de la filiation divine du messie est le Proverbe 30 : 4 où il est écrit :
“4 Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu? Qui a recueilli le vent dans ses mains? Qui a serré les eaux dans son vêtement? Qui a fait paraître les extrémités de la terre? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils? Le sais-tu?” (Proverbes 30 : 4)
Dans ce passage, Agur pose 6 questions. Dans les 4 premières, il demande d’identifier l’auteur des actions qu’il cite. Dans la première partie de la cinquième question, il demande le nom de l’auteur des faits évoqués auparavant. Il est clair, en se référant aux autres passages des Ecritures que c’est du Dieu créateur du ciel et de la terre qu’on parle. Contrairement au prescrit divin qui veut que le nom du Dieu d’Israël doit être proclamé sur toute la terre, le judaïsme rabbinique avait entouré la prononciation exacte de son nom des règles très strictes au point d’en faire oublier la connaissance au peuple. Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que son nom est composé de 4 lettres (le tétragramme), il existe une controverse en ce qui concerne sa prononciation.
“16 Mais, je t'ai laissé subsister, afin que tu voies ma puissance, et que l'on publie mon nom par toute la terre.” (Exode 9 : 16)
“27 Ils pensent faire oublier mon nom à mon peuple Par les songes que chacun d'eux raconte à son prochain, Comme leurs pères ont oublié mon nom pour Baal.” (Jérémie 23 : 27)
“6 C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom; C'est pourquoi il saura, en ce jour, Que c'est moi qui parle: me voici!” (Esaïe 52 : 6)
Dans la deuxième partie de la cinquième question, Agur demande si l’on connaît quel est le nom du fils de Dieu. Il insiste en disant “le sais-tu?”. Son insistance souligne le fait qu’il serait faux de dire que le fils de Dieu n’existe pas ou que Dieu n’a pas de fils. Mais, il est aussi à signaler que par rapport à la situation de l’époque, personne ne pouvait donner la réponse exacte, c’est-à-dire le nom du fils de Dieu puisqu’il n’était pas encore révélé. Il faut se rappeler qu’à l’époque de la Genèse, le nom de Dieu n’était pas connu, jusqu’à ce qu’il le révélera à Moïse sur le mont Sinaï. L’humanité avait fait un long parcours sans la connaissance du nom de Dieu, et après cela, avait aussi perdurée sans la connaissance du nom du fils de Dieu. Aujourd’hui, beaucoup sont ceux qui ont eu connaissance du nom de fils de Dieu, selon le témoignage qu’ils ont reçu des juifs à qui cela fut révélé.
“10 Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu'il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. 11 Et voici ce témoignage, c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. 12 Celui qui a le Fils a la vie; celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. 13 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.” (1 Jean 5 : 10 – 13)
Nous pouvons déduire de deux passages ci-haut analysés que le fils de Dieu n’est pas un schisme au regard de la loi de Moïse et ne constitue aucunement une importation hérétique et païenne.
Dans les apocryphes (qui sont tous des sources juives), le terme “Fils de Dieu” est de même appliqué au Messie . Il nous est dit que c’est en sa qualité de Fils de Dieu que le messie entraînera les gens à rechercher Dieu et amènera les nations à l’adorer (voir Enoch 105 : 2; IV Esdras 7 : 28 – 29; 13 : 32, 37, 52; 14 : 9).
Nous pouvons aussi citer Isaïe 9 : 6, où il est prédit que Dieu donnera un Fils afin d’être le Prince de Paix pour Israël. Le fait que ce fils soit appelé Dieu puissant indique son affiliation divine.
“6 (9:5) Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix” (Isaïe 9 : 6)
Pendant son séjour sur la terre, Jésus fut aussi mis en cause pour s’être appelé Fils de Dieu. Voyons quelle fut sa réponse à l’opposition de ses contemporains :
“32 Jésus leur dit: Je vous ai fait voir plusieurs bonnes œuvres venant de mon Père: pour laquelle me lapidez-vous? 33 Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu. 34 Jésus leur répondit: N'est-il pas écrit dans votre loi: J'ai dit: Vous êtes des dieux? 35 Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie, 36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu” (Jean 10 : 32 – 35)
b) Le messie doit être, par contre, de filiation royale davidique. Cette parenté n’est valide que transmise par le père et non par la mère comme le soutiennent les Evangiles.
Il est vrai que le Messie doit être de filiation royale davidique, mais il ne faut pas oublier que la première prophétie messianique, contenue en Genèse 3 : 15 (voir Midrash Rabbah et Targum sur Genèse 3 : 15), en parlant la semence de la femme et non de l’homme alors qu’Adam était présent, souligne par là que la parenté du messie sera transmise par la mère.
Le fait que la parenté soit transmise par la mère n’est pas un fait propre aux évangiles. Ce phénomène remonte à l’époque de Moïse avec l’épisode des filles de Tselophchad qui reçurent le droit d’hériter de leur père et de perpétuer sa lignée malgré le fait qu’il mourut sans fils (Nombres 27 : 1 – 8 ; Nombres 36 : 7 – 8 ; Josué 17 : 3 – 6). De même, il nous est conté le récit de Schéchan, un homme de la tribu de Juda qui n’avait eut que des filles et mourut sans fils. L’une de ses filles se maria à un égyptien, Jarcha qui était esclave de Schéchan. De cette union naquit Attaï, aussi appelé Achlaï qui engendrera Nathan lequel deviendra père de Zabad.
« Schéschan n'eut point de fils, mais il eut des filles. Schéschan avait un esclave égyptien nommé Jarcha. Et Schéschan donna sa fille pour femme à Jarcha, son esclave, à qui elle enfanta Attaï. Attaï engendra Nathan; Nathan engendra Zabad; Zabad engendra Ephlal; Ephlal engendra Obed; Obed engendra Jéhu; Jéhu engendra Azaria; Azaria engendra Halets; Halets engendra Élasa; Élasa engendra Sismaï; Sismaï engendra Schallum; Schallum engendra Jekamja; Jekamja engendra Élischama. » (1 Chroniques 2 : 34 – 41)
« Fils d'Appaïm: Jischeï. Fils de Jischeï: Schéschan. Fils de Schéschan: Achlaï. » (1 Chroniques 2 : 31)
Bien qu’il nous est dit que Schéschan n’eut point de fils, quand nous lisons le verset 31 du même chapitre, il est écrit que Schéchan eut Achlaï pour fils. Et 1 Chroniques 11 : 41 nous renseigne que Zabad était fils d’Achlaï (donc descendant d’Achlaï). La parenté d’Achalaï à Schéchan lui a valablement été transmise par sa mère.
Marie qui était de la lignée royale davidique avait donc pleinement la capacité de transmettre la parenté à son fils Jésus. Il est hypocrite d’affirmer le contraire quand on sait que dans le judaïsme moderne, la judaïté d’une personne ainsi que l’héritage qui en découle est exclusivement matrilinéaire. Pourquoi le refuser à Jésus ?
Pour plus des détails sur la question, lire :
c) La nature messianique est attestée fondamentalement par la capacité de détention d’un pouvoir séculier susceptible de faire régner la justice sur la terre. Dévier de cet objectif essentiel éloigne de la mission hébraïque du messie attendu.
Le prophète Daniel avait annoncé que le messie recevra du Tout Puissant un pouvoir séculier qui lui permettra de faire régner la justice sur la terre.
« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui. 14 On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. » (Daniel 7 : 13 – 14)
Après sa résurrection, de retour d’une brève entrevue chez le Père (Jean 20 : 17), Jésus avait affirmé avoir reçu ce pouvoir séculier.
« Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Matthieu 28 : 18)
Seulement, il promet de l’exercer à son retour. Ceci s’accorde avec les Psaumes et les prophètes où on nous informe que le Messie n’exercera ce pouvoir séculier qu’à son retour, lorsqu’Israël l’acceptera et qu’il viendra écraser ses ennemis et les ennemis de ce peuple.
« Je m'en irai, je reviendrai dans ma demeure, jusqu'à ce qu'ils s'avouent coupables et cherchent ma face. Quand ils seront dans la détresse, ils auront recours à moi. » (Osée 5 : 15)
« En ce jour-là, Je m'efforcerai de détruire toutes les nations qui viendront contre Jérusalem. 10 Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12 : 9 – 10)
« C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! 7 Je publierai le décret; Yahvé m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui. 8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession; 9 Tu les briseras avec un bâton de fer, Tu les briseras comme le vase d'un potier. 10 Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction! 11 Servez Yahvé avec crainte, Et réjouissez-vous avec tremblement. 12 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui! » (Psaumes 2 : 6 – 12)
d) L’aptitude à faire des miracles ou de ressusciter ne saurait justifier de l’identité messianique.
Cela est vrai seulement dans une certaines mesures. Nous ne pouvons pas nous fier à quiconque affirme être le messie juste par son aptitude à faire des miracles ou à ressusciter des morts, mais il est aussi vrai que sans ces caractéristiques, quiconque ne pourrait prétendre être le Messie.
Quand il décida de délivrer Israël d’Egypte, Dieu avait affirmé être descendu lui-même pour sauver ce peuple, et donna le manda de l’accomplissement de cette tâche à Moïse (Exode 3 : 8 – 10). Et en parlant de sa venue au travers du Messie, le Dieu d’Israël avait clairement donné au prophète Isaïe des signes qui se manifesteront à sa venue .
“4 Dites à ceux qui ont le cœur troublé: Prenez courage, ne craignez point; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, La rétribution de Dieu; Il viendra lui-même, et vous sauvera. 5 Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, S'ouvriront les oreilles des sourds; 6 Alors le boiteux sautera comme un cerf, Et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, Et des ruisseaux dans la solitude;” (Isaïe 35 : 4 – 5)
Dans les manuscrits de la mer morte, 4Q521, il est donné comme critère d’indentification du Messie qu’il accomplira des grandes choses, notamment qu’il ressuscitera les morts, qu’il fera marcher les aveugles, qu’il fera entendre les sourds, libérera les captifs et apportera la bonne nouvelle aux pauvres.
Jean le Baptiste, que l’on croit être de souche essénienne, semblait être au courant de ces critères d’indentification du Messie puisque lorsqu’il fit demander à Jésus s’il était celui qui devait venir, la réponse qui lui fut donnée renvoyait à la prophétie d’Isaïe.
“2 Jean, ayant entendu parler dans sa prison des œuvres du Christ, lui fit dire par ses disciples: 3 Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? 4 Jésus leur répondit: Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez: 5 les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. 6 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!” (Matthieu 11 : 2 – 6)
Dans le Midrash Talios, il est affirmé qu’au temps de la manifestation du Messie, une personne pourra aller au cimetière et ressusciter un mort, une autre guérira l’aveugle et une autre encore guérira le paralytique. Les évangiles nous apprennent que les disciples de Jésus ressuscitèrent des morts (Actes 9 : 36 – 43), firent marcher des boiteux (Actes 3 : 1 – 11) et ouvrirent les yeux des aveugles (Actes 9 : 17 – 19).
Pour ce qui est de la résurrection du messie, un article précédent de ce blog avait démontré qu’Isaïe 53 est un portrait sur le Messie et non sur Israël comme les rabbins modernes l’affirment (en s’opposant par là au Talmud, autres livres et anciens rabbins juifs). Dans le chapitre 53 du livre du prophète Isaïe, il est mentionné le fait que le Messie devra connaître la résurrection.
“Il a plu à Yahvé de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'œuvre de Yahvé prospérera entre ses mains.” (Isaïe 53 : 10)
Après que le Messie ait donné sa vie en sacrifice pour le péché (par la mort), il est dit qu’il verra une postérité et prolongera ses jours, une claire référence à la résurrection. Sans cette aptitude à accomplir cette prophétie messianique très claire, nul ne peut prétendre être le messie.
e) La prétention de Jésus à « être venu pour accomplir et non pour abolir la Loi »est étrangère à la mission messianique, telle qu’elle a été définie, par les prophètes d’Israël notamment. C’est la Loi reçue au Mont Sinaï que le Messie attendu doit faire rayonner sur la terre.
La phrase de Jésus en Matthieu 5: 17 est autrement traduit : “Ne pensez pas que Je sois venu abolir la loi ou les prophètes; Je ne suis pas venu les abolir, mais pour en donner le véritable sens”. Avant de faire rayonner la loi dans le monde, le Messie doit la faire rayonner au sein même du peuple élu, en expliquant les véritables sens des préceptes. C’est à cette tâche que Jésus s’appliqua lors de son ministère, tel que nous allons le voir dans le prochain point.
f) L’enseignement de Jésus n’apporte rien de nouveau dans la relation à autrui que déjà affirmé dans la Loi de Moïse. Jésus prétend innover par l’amour qu’il aurait établi comme règle, alors que Lévitique 19/18 reconnaissait déjà : « tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Principe confirmé vis-à-vis de l’ennemi (Exode 23 4 à 6.)
Jésus était un rabbin juif qui avait ses disciples comme s’était courant à l’époque. A ses disciples, il prodiguait des enseignements basés sur la loi, les Psaumes et les prophètes. Il n’avait pas besoin d’innover, car tout était déjà écrit. Il ne voulait qu’expliquer les écritures pour les rendre plus claires et en donner la compréhension exacte.
“Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Écritures ce qui le concernait.“ (Luc 24 : 27)
“4 L'amour use de longanimité; il est plein de bonté; l'amour n'est pas envieux; l'amour ne se vante pas; il ne s'enfle pas d'orgueil; 5 il n'agit pas avec inconvenance; il ne cherche pas son propre intérêt; il ne s'irrite pas; 6 il n'impute pas le mal; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité; 7 il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout.” (1 Corinthiens 13 : 4 – 7, Darby)
L’innovation de Jésus dans la relation à autrui, se base sur la compréhension même de la personne du prochain vers qui diriger l’amour, tel qu’il la enseigné. Le verset “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” (Lévitique 19 : 18) était compris par le Judaïsme pharisaïque et est compris par le Judaïsme orthodoxe actuel comme l’ordre d’aimer son compagnon juif, et non pas l’humain en général.
Nous savons par exemple que dans le Talmud Baba Mezia 24a il est permit à un juif qui a trouvé un objet appartenant à un goyim (non-juif) de ne pas le rendre et dans le Talmud Babha Bathra 54b, il est affirmé que la propriété d’un non-juif appartient au premier juif qui le réclame. Dans le Talmud, Sanhédrin 52b, il est enseigné que l’adultère n’est pas défendu. avec la femme d’un Goyim (non-juif), parce que Moïse n’a interdit que l’adultère avec “la femme de ton prochain”, et les goyims (non-juifs) ne sont pas des prochains.
L’innovation de Jésus porte sur la définition même du prochain, qui ne se limite pas au juif mais s’étend aux Goyims (non-juif), les gentils.
“25 Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l 'éprouver: Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? 26 Jésus lui dit: Qu 'est-il écrit dans la loi ? Qu 'y lis -tu? 27 Il répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. 28 Tu as bien répondu, lui dit Jésus; fais cela, et tu vivras. 29 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus: Et qui est mon prochain ? 30 Jésus reprit la parole, et dit: Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort. 31 Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. 32 Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre. 33 Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. 34 Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. 35 Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit: Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. 36 Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? 37 C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit: Va, et toi, fais de même.” (Luc 10 : 25 – 29)
Jésus enseigna au Pharisien deux choses essentielles dans cette parabole :
1. Que la notion du prochain ne se limite pas au juif, mais s’étend même au non-juif (ici le samaritain)
2. Que la miséricorde est au dessus de toute les lois (mis à part le premier et le plus grand de tous, Matthieu 22 : 34 – 40)
Normalement, le sacrificateur et Lévite avaient obéi à la lettre de la loi en passant outre l’homme à moitié mort.
“1 L'Éternel dit à Moïse: Parle aux sacrificateurs, fils d'Aaron, et tu leur diras: Un sacrificateur ne se rendra point impur parmi son peuple pour un mort, 2 excepté pour ses plus proches parents, pour sa mère, pour son père, pour son fils, pour son frère, 3 et aussi pour sa sœur encore vierge, qui le touche de près lorsqu'elle n'est pas mariée. ” (Lévitique 21 : 1 – 3)
Comme la mort de l’homme frappé par les bandits était imminente, le sacrificateur et le lévite évitèrent de le toucher à cause de l’interdiction qui les frappent de toucher un mort (à moins qu’il ne soit un des proches parents spécifiés en Lévitique 21 : 1 – 3). En se gardant pur, le sacrificateur pouvait offrir des sacrifices dans le temple de Jérusalem.
Seulement, le raisonnement de Jésus va dans ce sens :
1) La loi du sabbat qui interdit de travailler le 7ème jour est au-dessus de plusieurs lois dont elle suspend l’application ce jour là, exception faite de la circoncision qui est pratiqué même le jour du sabbat parce qu’elle doit être pratiquée le 8ème jour après la naissance et les sacrifices quotidiens qui ont lieu même le jour du sabbat (Matthieu 12 : 1 - 8).
2) Comme les sacrifices peuvent être effectués même le jour du Sabbat, alors la loi sur le sacrifice est plus importante que la loi du sabbat.
3) Or, selon Osée 6: 6, la miséricorde vaux mieux que les sacrifices. Donc, les lois sur les sacrifices et tout ce qui se rapportent aux sacrifices ne font pas le poids dans une situation où il faut appliquer la miséricorde.
Ainsi, bien que la loi interdit au Sacrificateur de se rendre impur en touchant un mort, histoire d’être en mesure d’offrir un sacrifice et d’exercer son service dans le temple, il aurait dû exercer la miséricorde envers son prochain qui était à l’agonie, car la miséricorde vaut mieux que le sacrifice. Cette miséricorde doit être pratiquée envers son prochain juif comme non-juif.
g) La notion de fils de D…mort pour racheter les pêchés du monde est étrangère à la tradition juive.
Cette notion n’est pas étrangère à la tradition juive ni aux écritures Saintes. Isaïe 53 est l’exemple le plus éloquent qui souligne cette notion. Nous avions souligné dans l’article consacré à Isaïe 53 que les anciens rabbins et le Talmud affirment que c’est le Messie qui doit porter la charge du péché d’Israël.
« Le Messie notre Justice nous a été enlevé ; l’effroi nous a saisi, et nous n’avons plus personne pour nous justifier. Il a porté le joug de nos iniquités et de notre transgression, il a été blessé à cause de notre transgression. Il porte nos péchés sur ses épaules pour que nous obtenions le pardon de nos iniquités. Nous serons guéris par sa blessure, le jour où l’Eternel le créera (le Messie) comme une nouvelle créature. Ô ramène-le du cercle de la terre, relève-le du pays de Seïr, pour qu’il nous rassemble sur le mont Liban, une nouvelle fois par la puissance de Yinon. » (Mahsor, Livre de prière pour le jour des expiations).
Seulement, les écritures nous montrent que la mission du Messie n’a pas été limitée à Israël, mais qu’elle a été étendue à toute l’humanité.
« Maintenant, Yahvé parle, Lui qui m'a formé dès ma naissance Pour être son serviteur, Pour ramener à lui Jacob, Et Israël encore dispersé; Car je suis honoré aux yeux de Yahvé, Et mon Dieu est ma force. 6 Il dit: C'est peu que tu sois mon serviteur Pour relever les tribus de Jacob Et pour ramener les restes d'Israël: Je t'établis pour être la lumière des nations, Pour porter mon salut jusqu'aux extrémités de la terre. » (Isaïe 49 : 5 – 6)
Plus loin, le Seigneur précise que ce salut consistera dans le fait que le messie se chargera de l’iniquité de beaucoup d’hommes.
“11 A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités.” (Isaïe 53 : 11)
Le rachat du péché est institué dans la Torah. Et, c’est le sang qui a été donné pour accomplir cette tâche. Donc, c’est par son sacrifice sanglant que le Messie devait se livrer pour le péché du monde.
“11 Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.” (Lévitique 17 : 11)
“Il a plu à Yahvé de le briser par la souffrance... Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l'œuvre de Yahvé prospérera entre ses mains.” (Isaïe 53 : 10)
Dans le Zohar 2 : 212a, il est affirmé que tant qu’Israël habite sur la terre sainte, les rituels et sacrifices accomplis dans le temple ôtent les maladies du monde; maintenant c’est le Messie qui les enlèvent du dessus des enfants du monde.
Ainsi, il est faux de dire que cette notion est étrangère à la tradition juive.
h) Aucune vérité novatrice sur le plan social ou dans la relation avec l’étranger (Lévitique 19, Proverbes 24 25 entre autres)
La vérité novatrice sur le plan sociale et dans la relation avec l’étranger vient d’être évoquée dans le point f précédent. Sur le plan social, Jésus a enseigné que la miséricorde envers son prochain prime sur les lois rituelles et sacrificielles. En ce qui concerne la relation avec l’étranger, il a demandé de le considérer comme son prochain, au même titre que tout autre juif (ce qui n’est pas l’enseignement des sages talmudiques).
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses. » (Matthieu 23 : 23)
i) La vision messianique juive est entrevue dans le chapitre XI du livre d’Isaïe.
Isaïe 11 ne fait que confirmer la messianité de Jésus de Nazareth. Les évangiles, dont le témoignage est aussi fiable que la Torah, nous brossent un tableau de Jésus qui montre qu’il a répondu au critère d’Isaïe 11. Décortiquons ce chapitre et voyons en quoi Jésus a parfaitement remplis les critères.
1 Puis un rameau sortira du tronc d'Isaï, Et un rejeton naîtra de ses racines.
Jésus est né de la ligne d’Isaïe, de laquelle sont issus les Rois David et Salomon (Lire : De quelle tribu était Marie la mère de Jésus)
2 L'Esprit de l'Éternel reposera sur lui: Esprit de sagesse et d'intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l'Éternel.
Jésus démontra sa sagesse et son intelligence dans les synagogues et dans le temple, au point que ses détracteurs arrêtèrent de lui poser des questions pièges.
“ Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour. Il enseignait dans les synagogues, et il était glorifié par tous. ” (Luc 4 : 14 – 15)
“ Pendant le jour, Jésus enseignait dans le temple, et il allait passer la nuit à la montagne appelée montagne des Oliviers. Et tout le peuple, dès le matin, se rendait vers lui dans le temple pour l'écouter. ” (Luc 21 :37- 38)
3 Il respirera la crainte de l'Éternel; Il ne jugera point sur l'apparence, Il ne prononcera point sur un ouï-dire. 4 Mais il jugera les pauvres avec équité, Et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre; Il frappera la terre de sa parole comme d'une verge, Et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. 5 La justice sera la ceinture de ses flancs, Et la fidélité la ceinture de ses reins.
“41 Jésus, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. 42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou. 43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc; 44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu 'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.” (Marc 12 : 41 – 44)
Jésus n’était pas influencé par l’apparence des riches, il jugeait les faits avec équité.
10 En ce jour, le rejeton d'Isaï Sera là comme une bannière pour les peuples; Les nations se tourneront vers lui, Et la gloire sera sa demeure.
Quelle autre juif que Jésus est devenu une bannière pour les nations ? Quel enseignement autre que celui de ses disciples a permis de répandre la connaissance du Dieu d’Israël sur toute la terre ? (Lire : Le Messie et la connaissance universelle du Dieu d’Israël).
Les autres versets parlent de son œuvre lors de sa seconde venue. Un article de ce blog avait pu démontrer que cette notion n’entre pas en contradiction avec le reste des écritures (Lire : La venue du Messie, sur un âne ou sur des nuées ?).
j) On distinguera le profil du messie attendu par Israël, toujours au livre d’Isaïe, 42, 4 : « Il ne se découragera point et ne se relâchera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre. »
Jésus remplit parfaitement ce critère, puisque malgré l’opposition farouche de certains fils d’Israël et de beaucoup d’autres gentils contre son identité messianique, il ne cesse d’envoyer ses disciples sur toute la terre afin de propager l’évangile de Justice qui fera entrer la terre dans une nouvelle ère.
Il y a, cependant, un point de convergence non négligeable entre les deux points de vue. Les Chrétiens soutiennent que Jésus reviendra EN GLOIRE (la parousie) et les Juifs prétendent que le messie viendra EN GLOIRE. Ce qui sera retour pour l’un sera venue pour l’autre !
Et en ce moment là, le peuple juif se rendra compte de son erreur. Comme les frères de Joseph pleurèrent quand il se révéla à eux, les juifs pleureront sur Jésus quand il reviendra pour régner sur les nations selon le pouvoir qu’il a reçu du Père.
« 10 Alors je répandrai sur la maison de David et sur les habitants de Jérusalem un esprit de grâce et de supplication, Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu'ils ont percé. Ils pleureront sur lui comme on pleure sur un fils unique, Ils pleureront amèrement sur lui comme on pleure sur un premier-né. » (Zacharie 12 : 9 – 10)
“1 Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria: Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères. 2 Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit. 3 Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph ! Mon père vit -il encore? Mais ses frères ne purent lui répondre, car ils étaient troublés en sa présence. 4 Joseph dit à ses frères: Approchez -vous de moi. Et ils s'approchèrent. Il dit: Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour être mené en Égypte. 5 Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous. 6 Voilà deux ans que la famine est dans le pays; et pendant cinq années encore, il n'y aura ni labour, ni moisson. 7 Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. 8 Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu; il m'a établi père de Pharaon, maître de toute sa maison, et gouverneur de tout le pays d'Égypte.” (Genèse 45 : 1 – 8)
« C'est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte! 7 Je publierai le décret; Yahvé m'a dit: Tu es mon fils! Je t'ai engendré aujourd'hui. 8 Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession; (…) 12 Baisez le fils, de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, Car sa colère est prompte à s'enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui! » (Psaumes 2 : 6 – 12)
Les Chrétiens attendent leur Messie, Jésus (le Christ)qui revient une seconde fois, ils ont bien de la chance. Les Juifs attendent eux la première venue de leur Messie qui clôturera ce monde. Mon Messie est le divin Soi qui unit tous les humains entre eux et avec Dieu, celui qui m'interdit de faire du mal à mon prochain car c'est à moi-même que je le ferais.
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