Mon ami Henry, m’avait passé le lien vers une vidéo dans laquelle un des croyants de l’Eglise des noirs (une communauté très Antichrist) démontrait que le vrai nom du Messie n’est pas Jésus et affirmait que les chrétiens ont cru à une imposture (un imposteur) (c’est que j’ai pu comprendre de la centaine des commentaires laissé sur la page vu qu’il m’a été impossible de visionner la vidéo).
Ce discours sur l'importance de l'utilisation de la vraie forme du nom du Messie et les conséquences de cette connaissance sur le salut circule depuis plusieurs années maintenant sur le net. J’ai lu des articles dans lesquels l’utilisation du nom “Jésus” était dénoncée comme étant païenne et même occulte.
Je vous propose donc d'examiner la question de l'utilisation exclusive de la vraie forme du nom du Messie afin d'en connaître la véracité par rapport aux Ecritures. Nous commencerons par 1) exposer la thèse sur l'origine païenne du nom Jésus, 2) voir quelle est la vraie forme du nom du Messie ainsi que 3) les autres formes proposées et leur validité. Nous verrons ensuite 4) comment on en est arrivé à la forme Jésus et nous finirons par étudier 5) la vérité et/ou la fausseté contenue dans le discours selon lequel ceux qui n'utilisent pas la vraie forme du nom du Messie ne sont pas sauvés, qu'ils suivent un faux Messie, une parodie inventée par le Diable pour séduire les habitants de la terre.
1. La théorie de l'origine païenne du nom Jésus
Le nom Jésus dérive du latin Iesus lui-même dérivé du grec IESOUS.
Dans son article "Who is the ‘Abomination that makes Desolate”?", le Rabbi Levi bar Ido/B’nai Avraham essaye de démontrer que l'Antéchrist, le faux Messie, est le fils Abaddon (Apollos), celui qui va à l'encontre de la Torah, et qui va se proclamer Dieu et sera adoré en tant que tel. Il affirme aussi que selon la religion grecque, Apollos, le dieu-soleil, avait un fils nommé Ascepius, le dieu de la guérison. Son fils avait donc un lien avec le soleil. Ascepius avait quelques filles, dont l'une s'appelait IASO ou IESO. Elle était la déesse grecque de la guérison. A cause du lien de son père et de son grand-père avec le culte du soleil, elle aussi faisait partie de la famille des dieux-Soleil. Ainsi, le nom IESOUS (Jésus) qui dérive du nom IESO, peut être retracé jusqu'au culte du Soleil. Ce rabbin ajoute qu'il existe aussi une similitude avec l'Isis égyptien. Isis avait un enfant appelé ISU ou ESU, qui se prononce exactement comme Jésus dans les écritures africaines.
Le rabbin Levi bar Ido cite Hans Lamer qui affirme qu'à cause du fait que le grec IESOUS (Jésus) est la forme masculine du nom de la déesse grecque de la guérison IESO, le culte de IESOUS (Jésus) était mieux accueilli chez les grecs convertis au christianisme.
Les tenants de la théorie de l'origine païenne du nom de Jésus affirment que le Jésus occidental n’est pas le Yeshua de la Bible, que ce Jésus est l’autre Yeshua dont parlait Paul dans sa deuxième épître aux Corinthiens, qu’il est une parodie du vrai messie, celui utilisé par le diable pour séduire les habitants de la terre.
“4 Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien.” (2 Corinthiens 11 : 4)
“8 Jésus répondit: Prenez garde que vous ne soyez séduits. Car plusieurs viendront en mon nom, disant: C'est moi, et le temps approche. Ne les suivez pas.” (Luc 21 : 8)
"27 Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur." (Daniel 9 : 27)
Le Rabbi Levi bar Ido/B’nai Avraham s'appuie aussi sur James Trimm qui affirme que ce sont les armées des nations chrétiennes qui accompliront Daniel 9 : 27 quand elles envahiront Jérusalem pour prendre le contrôle du temple juif (où des sacrifices seront offerts), afin de le dédié à Jésus-Christ, celui qui a abolis les sacrifices, selon les enseignements qu'ils ont reçu.
Il est aussi reproché à la forme Jésus ainsi que les autres traductions du nom du Messie de n'avoir aucune signification, aucun sens quelconque, alors que la vraie forme du nom a une signification précise et un sens qui reflète sa mission et son œuvre salvatrice.
En somme, ce que l'on retient est que selon les tenants de l'origine païenne du nom de Jésus, ce nom serait dérivé soit de Zeus, soit d'Ieso la fille d'Apollos. Celui qu'on appelle Jésus serait en fait le dieu païen Seigneur du ciel, celui qui va s'incarner dans le faux Messie et dont l'esprit est déjà à l'oeuvre par des actions de puissance venu du Diable. A la fin des temps, les partisans de ce Jésus combattront le peuple juif qui voudra rendre à Dieu un culte selon la Thora dans le temple reconstruit. Le nom de Jésus n'étant pas le nom hébreu du Messie, ce nom ne peut pas sauver puisque seul le nom hébreu du Messie a été donné pour le salut des hommes.
A cause de cette conception, on retrouve nombreux groupes messianiques et chrétiens où l'utilisation de la forme Jésus est prohibée.
2. Le nom du Messie en Hébreu/araméen
Le nom du Messie en hébreu est Yeshua (dit Yeshu en araméen). On affirme que Yeshua (Salut, Il sauve) est une contraction de Yehoshua (Dieu sauve, le salut de YHWH), même si on ne retrouve aucun autre nom où le Yeho aurait été transformé en Ye. Ces deux variantes seraient utilisées dans la Bible même en référence à une seule et même personne.
Monte Judah affirme que le nom du Messie ne peut être que Yeshua et non Yehoshua car, le nom Yehoshua (comme Yahshua) veut dire “le Salut de Dieu” tandis que le nom Yeshua veut simplement dire “Salut”. Il s'appui notamment sur le jeu des mots que l'on retrouve dans la Bible au sujet du nom du Messie. L’Ange avait déclaré à Marie que son fils serait nommé “Salut” car il sauvera son peuple (Luc 1 : 31) et Siméon en voyant le Messie avait affirmé "mes yeux ont vu ton salut".
Bien qu'on ne le remarque pas dans nos différentes traduction de la Bible, le nom Yeshua se retrouve à 39 reprises dans l'Ancien Testament, pour nommer au moins 5 personnes différentes et un village de la partie du Sud du royaume de Juda (ex. : Esdras 2 : 2, 2 Chroniques 31 : 15).
On retrouve le nom Yeshua dans Esdras 2:2, 2:6, 2:36, 2:40, 3:2, 3:8, 3:9, 3:10, 3:18, 4:3, 8:33; Néhémie 3:19, 7:7, 7:11, 7:39, 7:43, 8:7, 8:17, 9:4, 9:5, 11:26, 12:1, 12:7, 12:8, 12:10, 12:24, 12:26; 1 Chroniques 24:11; et 2 Chroniques 31:15. En Néhémie 8 : 17 il est utilisé pour Josué fils de Nun.
Contrairement à la période de l'Ancien Testament, il y avait relativement peu des noms en usage parmi la population juive en Israël à l'époque du deuxième temple. Le nom Yeshua était l'un des noms masculins les plus communs de cette époque, ex aequo à la cinquième place avec Eleazer juste après Simon, Joseph, Judah, et Jean. Presque une personne sur dix portait le nom de Yeshua.
David Stern nous apprend qu'en hébreu moderne le nom Yeshua (ישוע) est prononcé et écrit "Yeshu" (ישו), ce qui a du être l'ancienne prononciation en Galilée. Il note aussi que suite à deux milles ans de conflit entre l'Eglise et la synagogue, le nom "Yeshu" est aussi l'acronyme de Yimach sh'mo v'zikhrono (Que son nom et sa mémoire soient effacés). Cependant, Yosef Vaktor, un juif messianique ayant survécu à l'holocauste, a pris le nom "Yeshu" pour l'acronyme de Yigdal sh'mo umalkhuto (Que son nom et son royaume puissent croître).
3. Vous avez dit Yahshua ?
“43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.” (Jean 5 : 43)
Se basant sur cette déclaration de Jésus, certaines personnes ont déclaré que le nom de Dieu ou une partie de ce nom devait apparaître dans le nom du Messie. Ainsi, ils affirment que la vraie forme du nom du Messie est Yahshua (ou "Yahushua", ou encore "Yahoshua").
Comme le souligne J.K. McKEE, cette interprétation est erronée car elle ne tient pas en compte la deuxième partie de la déclaration de Jésus où il dit “si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.” Si l’on s'en tient à la logique développée par les promoteurs de la forme “Yahshua”, l’Antéchrist (qui est certainement celui qui viendra en son propre nom) devrait avoir son nom précédé des premières syllabes de son propre nom. Ainsi, si Adolphe Hitler était l’Antéchrist, son aurait été “AdAdolphe HiHitler”, si l’on suit le raisonnement développé par les avocats de la forme Yahshua.
4. Comment en est-on arrivé à Jésus ?
Maintenant que nous savons que le nom du Messie est Yeshua en hébreu, il nous faut voir comment on est arrivé au grec Iesous duquel découle le français Jésus.
Pour comprendre la fausseté de l'argumentation exposé au premier point sur l'origine païenne du nom Jésus, il nous faut savoir qu'à la différence d'une traduction d'un mot qui utilise le mot d'une langue B ayant le même sens qu'un autre mot d'une langue A, la translittération d'un mot est une transcription faite en transposant lettre par lettre les signes d'un alphabet A dans ceux d'un autre alphabet B. Avec la translittération d'un mot, on essaye de reproduire le même son que celui qu'on a dans la langue de départ.
En hébreu, le nom Y'shua est épelé Yud, Shin Waw Ayin
J.M. McKEE nous informe qu'en faisant la translitération de l'hébreu Y'shua en grec,
• y (yud – “ye”) devint Ih (iota-ēta – “ye” or “ee-ay)
• v (shin – “sh”) devint s (sigma – “s” – il n'ya pas de son “sh” en grec)
• w (vuv – “u”) devint ou (omicron-upsilon – “oo”)
• Il était nécessaire qu'un sigma (s) final soit placé à la fin du mot pour être identifié comme étant masculin et pour qu'il soit déclinable au nominatif
• Le Grec requérait que le son [ (ayin - "oh") soit délaissé
Ainsi, nous avons eu le nom Iēsous , prononcé Ye-sooce ou Ee-aysooce, selon le dialecte grec.
Alors que plusieurs noms hébreux sont sans signification quand ils subissent une translitération en grec, le nom Yeshua qui veut dire salut, transcrit en grec signifie "Guérisseur" (Ieso).
Cette information est prise par certain pour soutenir la thèse selon laquelle le nom Iesous n'est que la version masculine du nom Iesos, la déesse grecque de la guérison, fille du dieu soleil Apollon.
Seulement, cette affirmation ne tient pas compte du fait que la transcription de Yeshua en Iesous apparaît dans la première traduction grecque de la Bible, la Septante (œuvre de 70 rabbins juifs), plus de 250 ans avant la venue du Messie sur la terre. Ce ne sont pas des gens avec un agenda caché qui ont transcrit le nom Yeshua en grec, histoire de faire prononcer aux chrétiens le nom d'un dieu grec et ainsi les éloigner du culte du vrai Dieu au nom de son Fils. C'étaient des juifs qui avaient transcrit le nom Yeshua en Iesous plusieurs centaines d'années avant la venue du Messie sur la terre.
Plusieurs personnes nommées Yeoshua, Yeshua, ou Yeshu apparaissent sous les noms Iesous ou Ieso dans nombreux passage de la Septante, notamment dans Josué 1:10, 12, 2:1, 2:24, 3:1, Néhémie 2:40, 3:2,8,9,4:3,5:2, 8:17, 8:33, 10:18, 13:19, 17:7,11,39,43,18:7,17, 19:4,5, 20:10, 21:26, 22:1, 7,8,10,24,26.
On apprend de l'Encyclopédie libre Wikipédia que le grec Iesous est utilisé dans la septante pour le nom Osée, dans l'un des trois versets où ce nom fait référence à Josué fils de Nun (Deutéronome 32 : 44). Il est aussi utilisé pour Josué fils de Nun dans les manuscrits grec du nouveau testament, notamment dans Actes 7 : 45 et Hébreu 4 : 8.
5. Est-ce bien d'utiliser la forme Jésus ?
Maintenant que nous avons pu déterminer la vraie forme du nom du Messie, nous devons répondre à la question de savoir si l'utilisation de la forme Jésus ou toute autre forme du nom Yeshua dans les différentes langues est correcte et biblique.
A. Les noms et leurs modifications dans le Nouveau Testament
Dans son article "Jehovah, Yahweh, Jesus or Yeshua? Does it Really Matter?", Roger Sapp attire notre attention sur le fait que les apôtres avaient une flexibilité de pensée en ce qui concerne les noms. Ainsi, dans le Nouveau Testament, on retrouve la traduction des noms de certains personnages qui eux ne furent pas du tout offensés par ce fait.
"36 Il y avait à Joppé, parmi les disciples, une femme nommée Tabitha, ce qui signifie Dorcas: elle faisait beaucoup de bonnes œuvres et d'aumônes." (Actes 9 : 36)
"9 Alors Saul, appelé aussi Paul, …" (Actes 13 : 9)
Alors qu'il était connu comme Saul chez les juifs, le célèbre Apôtre des gentils était surtout connu sous le nom latin de Paul partout en dehors de sa patrie.
"36 Joseph, surnommé par les apôtres Barnabas, ce qui signifie fils d'exhortation, Lévite, originaire de Chypre," (Actes 4 : 36)
Nous voyons ici que les apôtres avaient donné à Joseph un surnom araméen. Roger Sapp note aussi que le Seigneur Jésus-Christ utilisait deux noms pour l'Apôtre Pierre et que l'apôtre Jean ne trouvait aucun inconvénient dans le fait de traduire en grec le nom de Cephas.
"42 Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre)." (Jean 1 : 42)
Même l'ange de l'abîme a deux noms différents, en deux langues différentes.
"11 Elles avaient sur elles comme roi l'ange de l'abîme, nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon." (Apocalypse 9 : 11)
La théorie de l'utilisation exclusive de la vraie forme du nom du Messie est donc mise à mal par l'utilisation de quatre langues différentes sur les terres d'Israël (Hébreu, Araméen, Grec et Latin) pendant l'époque du ministère de Jésus. Ainsi, il n'était pas inhabituel de voir quelqu'un traduire quelque chose (même les noms) dans les autres langues.
"20 Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où Jésus fut crucifié était près de la ville: elle était en hébreu, en grec et en latin." (Jean 19 : 20)
B. La vraie forme du nom et les manuscrits du Nouveau Testament
Dans tous les manuscrits grecs du Nouveau Testament on retrouve l'utilisation occasionnelle des autres langues.On retrouve ainsi la forme hébreu du mot Messie à deux reprises dans le manuscrit grec de l'évangile selon Jean. Des mots latins sont également utilisés dans les manuscrits grecs du Nouveau Testament. On peut en déduire que si l'un des auteurs avait voulu utiliser la forme araméenne Yeshua, il l'aurait fait.
Mais, sur les plus 24.600 anciens manuscrits du Nouveau Testament qui existent, aucun n'utilise la forme Yeshua. Plus de 5300 manuscrits grecs utilisent abondamment la forme grec du nom de Jésus, Iesous. La forme grecque Iesous est utilisée plus de 900 fois dans chacun des manuscrits qui contiennent tous les livres du Nouveau Testament (les codex). Aucun manuscrit n'utilise une autre forme du nom.
Si la théorie de l'utilisation exclusive du nom du Messie est vraie, alors il y aurait eu une large campagne de corruption des écrits du Nouveau Testament pour éliminer la forme Yeshua et mettre la forme Iesous à la place. Ceci aurait été impossible étant donné que nombreuses étaient les copies qui circulaient dans l'empire romain. Il aurait été difficile de le localiser toutes. Et puis il faudrait se demander quel but auraient poursuivis les traducteurs et les croyants qui copiaient les manuscrits de les corrompre en déformant la façon dont le nom du Messie était écrit.
Il est vrai qu'il existe quelques variantes entre les manuscrits, variantes survenues lors de leurs copies. Mais ces erreurs qui concernent en majorité l'orthographe des noms propres des personnes ou des lieux peuvent facilement être corrigées en recourant aux autres manuscrits. D'ailleurs, ces variantes ne représentent que la moitié d'un pourcent de la totalité des écrits du Nouveau Testament. Ainsi, si le nom Yeshua avait été changé en Iesous cela aurait été révélé dans les variantes. Seulement, il n'existe aucune variante pour le nom Iesous dans tous les manuscrits grecs du Nouveau Testament.
En plus de tout ceci, Roger Sapp note qu'il n'existe aucun texte datant de l'époque des premiers chrétiens où quelqu'un aurait prôné l'utilisation exclusive de la forme Yeshua.
Ceci veut tout simplement dire que les premiers chrétiens n'avaient jamais entendu parler de l'obligation de n'utiliser que la forme hébreu/araméen du nom du Messie. Ils n'ont jamais été informé que le Christ serait offensé de voir son nom être traduit.
C. La vraie forme du nom et la grâce de Dieu
Roger Sapp souligne que la théorie de l'utilisation exclusive de la vraie forme du nom du Messie contredit une autre chose très importante : la grâce de Dieu.
Malgré le fait que nombreux sont les croyants qui ne connaissent pas la vraie prononciation du nom de YHWH ou la forme hébreu/araméenne Yeshua, le fait est que Dieu les sauve, les guéris, les délivre et répond à leurs prières quand ils l'invoquent avec les différentes traductions du nom Yeshua. Dieu a agit de la sorte pendant plus de 2000 ans.
6. Le nom qui sauve
Avant de clore cet article, il nous faut donner une dernière précision en ce qui concerne un de soubassement de la théorie de l'utilisation exclusive du nom Yeshua.
"12 Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, 13 non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu." (Jean 1 : 12 – 13)
“12 Il n'y a de salut en aucun autre; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.” (Actes 4 : 12)
Selon les tenants de la théorie de l'utilisation exclusive du nom Yeshua, comme il n'y a qu'un nom qui a été donné par lequel nous devions être sauvés, il est impossible d'être sauvé sans connaître la vraie prononciation du nom du Messie.
L'erreur de cette déclaration réside surtout dans la mauvaise compréhension de l'affirmation de l'apôtre Pierre. L'apôtre Pierre ne voulait nullement dire que tous ceux qui prononceront très bien le nom du Messie seront sauvés. Si cela était le cas, n'importe qui irait suivre un cours de moins de 30 minutes sur la prononciation correcte et serait sauvé (qui n'aurait pas aimé ça).
L'enseignement de la Bible est plutôt que le salut est offert en la personne du Fils de Dieu, dans la foi en sa mort, sa résurrection, son sacrifice pour l'humanité et son règne éternel. Ceux qui invoquent le Fils de Dieu, dans n'importe quelle langue, seront sauvés.
CONCLUSION
Nous avons pu voir que la théorie de l'utilisation exclusive de la forme hébreu/araméenne du nom du Messie contredit la grâce de Dieu et ne tient pas compte des traductions des noms dans le Nouveau Testament et l'absence de la forme Yeshua dans tous les manuscrits grecques (qui contiennent pourtant des phrases et noms en d'autres langues).
Comme Monte Judah, je crois que le Dieu est assez intelligent pour savoir quand quelqu'un essaie de dire son nom, de parler avec ou de lui. Il connaît également nos cœurs et les intentions qui accompagnent notre utilisation de son nom. Je crois aussi avec lui que Dieu entend et répond aux prières de ceux qui prononcent la translitération du nom du Messie ou sa traduction dans n'importe quelle langue. Dieu comprend toutes les langues qui existent sur la terre.
REFERENCES
Dr. David H. Stern, COMPLETE JEWISH BIBLE & glossary, p. 1600-1601
Roger Sapp, Jehovah, Yahweh, Jesus or Yeshua? Does it Really Matter?
J.K. McKee, Sacred Name Concerns, revised 03 February, 2004, disponible sur www.tnnonline.net
Monte Judah, Secrets of the Name, Yahov, February 2002
Yeshua, disponible sur http://en.wikipedia.org/wiki/Yeshua (name) - Wikipedia, the free encyclopedia.htm
Yeshua or Jesus? The Mis-Transliteration of a Greek Mis-Transliteration, disponible sur http://www.thenazareneway.com/index.htm
Rabbi Levi bar Ido/B’nai Avraham, Who is the ‘Abomination that makes Desolate”?
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travail impressionnant!
RépondreSupprimerJe suis un prêtre catholique depuis 12 ans. Je suis vraiment satisfait des travaux que vous publiez pour faire connaitre la Parole de Dieu. Continuez dans ce sens, et que Dieu vous bénisse par Jésus et par Marie.
RépondreSupprimerBeau travail, bel article.
RépondreSupprimerLe nom de Jésus en hébreu consonantique s'écrit avec les lettres suivantes : Yod - Shin - Vaw - Ayin, soit si on retranscrit dans notre alphabet : Y Sh OU A (car le Vaw peut être un V ou W mais aussi un OU voir parait-il parfois un O). ça donne donc Yeshoua.
On aurait obtenu Yehoshoua que si il y avait eu la lettre consonne hébreu Hé (un H) entre le Yod et shin (entre le Y et le Sh), mais il n'y en a pas.
Cordialement,
Rémy
cher ami
RépondreSupprimercomme vous l'avez évoqué, les noms jésus, iesous,etc ... n'auront jamais la signification du nom yéshua.
Nous, en tant que humain, sommes jaloux de notre nom et nous n'acceptons jamais qu'on les change (NB: seul le tribunal est habilité à changer le nom d'une personne.
Par ailleurs, Adam n'avait pas eu le pouvoir de donner un nom au créateur, mais seulement aux animaux, et à sa femme, signe d'autorité.
Donc, quel tribunal a changé le nom de yéshua?
Est-ce que vous êtes supérieur à notre créateur pour pouvoir lui attribuer le nom que vous voulez (signe de non-respect et de manipulation)
Et pourquoi les boudhistes, musulmans, etc... ne changent jamais le nom de leur dieu où qu'ils soient, tandis que les chrétiens adoptent différents noms d'un pays à un autre: dieu, god, etc....
Hebreux 13/8-9: Yéshua est le même, hier, aujourd'hui et demain. Et cela commence avec le nom, ses attributs, ses doctrines,...
je partage entierement votre avis
SupprimerBien aimé, pouvez-vous repondre sincèrement et consciemment à cette question :
RépondreSupprimerDepuis quand êtes-vous sauvé ?
a) Etait-ce quand vous aviez accepté Jésus comme seigneur et sauveur et avant de connaître son nom hébreu Yeshua, ou
b) c'est seulement après avoir connu le nom hébreu Yeshua que vous avez été sauvé (donc, vous n'etiez pas sauvé quand vous connaissiez seulement le nom Jésus) ?
FELICITATION pour cette étude, je suis sans commentaires
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