Nous avons vu sur ce blog, dans l'article "Controverses autour du nom du Messie : Jésus, Yeshua ou Yahshua", qu'en hébreu notre Seigneur Jésus est appelé Yeshua (Salut) et pas Yeoshua (Dieu sauve, salut de Dieu) comme nous avons l'habitude de l'affirmer (et encore moins Yahshua).
Nous avons aussi souligné qu'il existe un jeu des mots intéressant entre le nom du Messie et le mot pour désigner sa mission. L’Ange avait déclaré à Joseph que le fils que Marie allait enfanter sera nommé YESHUA (Salut) car il sauvera son peuple (Matthieu 1 : 21) et Siméon en voyant le Messie avait affirmé "mes yeux ont vu ton salut (YESHUA)". Quand on sait que l'ange qui avait parlé à Joseph ainsi que le vieux Siméon avaient utilisé la langue hébreu et non le grec, on comprend le jeu des mots sur le mot et le nom YESHUA.
Dans l'Ancien Testament, on retrouve beaucoup ce même jeu des mots entre le nom d'un personnage biblique et la raison pour laquelle il porte ce nom. Par exemple, dans la Genèse 5:29, Lamech appelé son fils "Noé [consolation], parce que dit-il, Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains. Dans la Genèse 10:25, Héber appelle son premier fils "Peleg" [Division] parce que de son temps la terre fut partagée (divisée). Dans Exode 2:10, la fille du pharaon a appelé le bébé sauvé du Nil "Moïse [Tiré des eaux] car, dit-elle, je l'ai retiré des eaux.
Dans son article "The name Jesus in the Old Testament", Arthur E. Glass affirme qu'à chaque fois que l'on trouve dans l'Ancien Testament le mot SALUT avec le suffixe hébreu signifiant "mon", "ton" ou "son", il est question du Messie vu qu'on utilise même mot YESHUA qui fait office de nom du Messie (Yeshua), sauf quand le mot SALUT est impersonnel. Ainsi, affirme-t-il, on retrouve le nom du Messie cité plus de 100 fois de la Genèse au livre d'Habacuc.
Il cite par exemple Genèse 49 : 18 où Jacob affirme "18 J'espère en ton secours, ô Éternel!". Le mot traduit par secours (salut dans d'autres versions) est YESHUA. On ainsi pourrait rendre Genèse 49 : 18 de la manière suivante "18 J'espère en ton YESHUA (Jésus), ô Éternel".
Dans le Psaume 9 : 15 (14 dans d'autres versions), David, qui a demandé à Dieu de le sauver, affirme "Je me réjouirais en ton SALUT", ce qui peut également être rendu "Je me réjouirais en ton YESHUA (JESUS)".
Dans le Psaume 91 : 14 – 16, Dieu affirme "14 Puisqu'il m'aime, je le délivrerai; Je le protégerai, puisqu'il connaît mon nom. 15 Il m'invoquera, et je lui répondrai;
Je serai avec lui dans la détresse, Je le délivrerai et je le glorifierai. 16 Je le rassasierai de longs jours, Et je lui ferai voir mon salut (YESHUA = JESUS)." Une promesse que l'on voit s'accomplir dans Apocalypse 22 : 3 où il est écrit "Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront et verront sa face".
Dans Esaïe 12 : 2 – 3 nous avons le mot YESHUA (salut) qui revient à 3 reprises. Il y est écrit : "Voici, Dieu est mon salut, J'aurai confiance et je n'aurai pas peur ;
Car l'Éternel, l'Éternel est ma force et (mon) chant. Il est devenu mon salut. Vous puiserez de l'eau avec allégresse Aux sources du salut". Arthur E. Glass y voit nom seulement une affirmation de la divinité de Jésus (Voici Dieu est mon YESHUA (JESUS)), mais aussi une annonce de son incarnation (Il est devenu mon YESHUA (JESUS)) et de son sacrifice expiatoire qui fait de lui la source de notre salut (Vous puiserez de l'eau avec allégresse Aux sources de YESHUA (JESUS). ça me rappelle la déclaration de Jésus dans Jean 4 : 14 "qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle").
J'aimerais clore cet article avec cet anecdote de Arthur E. Glass, qui est un juif ayant accepté Jésus. Il raconte comment un jour il fut confronté avec un juif orthodoxe qui pour s'opposer à la messianité de Jésus affirma qu'on ne retrouve pas son nom dans l'Ancien Testament, livre qui selon les dires de chrétiens a été écrit pour annoncer sa venue. Pour toute réponse, Arthur E. Glass lui tendis sa Bible hébreu et lui demanda de traduire Esaïe 62 : 11, ce que son interlocuteur fut très rapidement vu qu'il maîtrisait l'hébreu. Sa traduction donna quelque chose du genre "11 Voici ce que l'Éternel proclame aux extrémités de la terre: Dites à la fille de Sion: Voici, ton YESHUA (JESUS) arrive; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent."
Quand le juif orthodoxe réalisa ce qu'il venait de lire, il accusa Arthur E. Glass de l'avoir dupé, de l'avoir incité à lire "ton YESHUA (JESUS)", ce que Arthur E. Glass ne pu accepter étant donné que son interlocuteur avait lui-même lu le passage sans aucune contrainte. Le monsieur ne voulu pas faire confiance à la Bible que Arthur E. Glass lui avait passé et paria qu'en utilisant sa propre bible il serait impossible d'avoir la traduction qu'il venait de rendre. Mais, lorsqu'il constata que même dans la Bible qu'il détenait on rendait la même chose, il préféra remettre en cause l'inspiration divine du livre d'Esaïe plutôt que d'accepter que le nom de JESUS est cité dans l'Ancien Testament.
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Un article inspirant. Merci!
RépondreSupprimerBolivar